Le bureau du procureur israélien a annoncé, dimanche 2 février, l’ouverture d’une enquête criminelle à l’encontre de Sarah Netanyahu, l’épouse du Premier ministre israélien. Cette décision fait suite à une lettre adressée par la députée de l’opposition, Naama Lazimi, qui avait appelé à des poursuites contre Mme Netanyahu en raison d’allégations graves.

Le parquet n’a pas divulgué les détails spécifiques des accusations, mais il a confirmé avoir entamé une enquête après avoir reçu la demande. Sarah Netanyahu se trouve actuellement aux États-Unis, où elle réalise un voyage privé. Les accusations portées contre elle concernent une possible subornation de témoin dans le cadre du procès pour corruption de son mari, Benjamin Netanyahu.

Cette affaire s’ajoute à une série de controverses juridiques entourant le Premier ministre israélien, qui est déjà confronté à des accusations de fraude, de corruption et d’abus de confiance dans le cadre de plusieurs procédures judiciaires. Le procès de Benjamin Netanyahu a débuté en mai 2020 et a été entaché de tensions politiques, alimentant un vif débat public en Israël.

Naama Lazimi, qui appartient au parti travailliste, a déclaré que Sarah Netanyahu « ne devrait pas échapper aux conséquences de ses actes » et a souligné l’importance d’une justice impartiale. Les allégations selon lesquelles elle aurait tenté d’influencer des témoins dans le procès de son mari ajoutent une dimension supplémentaire au scandale en cours, qui divise profondément l’opinion publique israélienne.

Les avancées de cette enquête seront surveillées de près par les médias et par des observateurs politiques, alors que le pays traverse une période de tensions croissantes sur le plan social et politique. Les défis judiciaires auxquels sont confrontés les Netanyahu pourraient également avoir des répercussions sur la stabilité de leur gouvernement et sur le paysage politique en Israël dans son ensemble.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’a pas encore commenté publiquement cette nouvelle enquête visant sa femme, mais son cabinet a précédemment dénoncé les enquêtes comme une chasse aux sorcières orchestrée par des adversaires politiques.

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