L’Europe resserre les rangs face à Moscou. À la suite d’un échange téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, les dirigeants européens ont décidé de renforcer leurs sanctions contre la Russie, a annoncé lundi le gouvernement allemand. Une réaction qui témoigne d’une volonté commune de maintenir une ligne dure vis-à-vis du Kremlin, malgré les incertitudes sur la position américaine.

L’ancien président américain, redevenu une figure centrale sur la scène diplomatique, s’est entretenu avec le président russe avant de contacter plusieurs dirigeants occidentaux : Volodymyr Zelensky (Ukraine), Emmanuel Macron (France), Alexander Stubb (Finlande), Friedrich Merz (Allemagne), Giorgia Meloni (Italie) et Ursula von der Leyen (Commission européenne).

D’après un communiqué du chancelier allemand Friedrich Merz, les alliés « ont annoncé qu’ils allaient accroître la pression sur la partie russe par le biais de sanctions », semblant souligner une possible divergence avec la position américaine, plus prudente.

Les discussions ont également porté sur les prochaines étapes du soutien à l’Ukraine, notamment l’accompagnement vers un éventuel cessez-le-feu. Les Européens insistent sur la nécessité de maintenir la pression tant que Moscou ne manifeste pas une réelle volonté de négocier.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a réaffirmé vendredi que « la pression se poursuivra tant que le président russe ne sera pas prêt à faire la paix ». L’Union européenne a adopté la semaine dernière un 17e paquet de sanctions, ciblant notamment les « pétroliers fantômes » utilisés pour contourner les restrictions sur les exportations de pétrole.

Un 18e paquet de sanctions est déjà en préparation. Il pourrait inclure des mesures sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, symboles de la dépendance énergétique passée de l’Europe à la Russie.

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