Réunis lundi 3 novembre à Istanbul, sept pays musulmans ont réaffirmé leur opposition à toute forme de tutelle internationale sur Gaza. Les ministres des Affaires étrangères participants ont insisté sur la nécessité que l’avenir du territoire soit déterminé « par les Palestiniens eux-mêmes », dans le respect de leur souveraineté.
Mais la rencontre a aussi mis en lumière des divergences. Si l’Égypte et la Turquie ont récemment rétabli leurs relations, Le Caire reste méfiant face aux ambitions régionales d’Ankara. Selon des sources diplomatiques égyptiennes, l’Égypte soutient la reconstruction de Gaza, mais refuse que la Turquie y joue un rôle politique dominant.
Cette réunion illustre les tensions persistantes autour de la gestion post-conflit de Gaza, malgré le cessez-le-feu toujours fragile en vigueur depuis deux semaines.






