Dans une opération militaire marquante, le gouvernement somalien a confirmé que des frappes aériennes menées par les forces américaines ont ciblé et tué des figures clés du groupe État islamique (EI) dans la région semi-autonome du Puntland, au nord-est du pays. Les autorités locales ont exprimé leur profonde gratitude envers les États-Unis pour cette intervention, soulignant son importance dans la lutte contre le terrorisme.
Donald Trump, ancien président américain, a annoncé la nouvelle sur son réseau social Truth Social, affirmant que l’opération avait permis d’éliminer non seulement un responsable de l’EI, mais aussi plusieurs terroristes recrutés localement. « Ces tueurs, que nous avons trouvés cachés dans des grottes, menaçaient les États-Unis et nos alliés », a-t-il déclaré.
Bien que le groupe État islamique soit moins présent en Somalie que le groupe insurgé shebab, affilié à al-Qaïda, les forces de sécurité somaliennes et l’ONU ont averti que l’EI gagnait en influence dans la région. En réponse, les autorités du Puntland ont intensifié leurs efforts pour traquer et neutraliser les membres de cette organisation jihadiste, avec des opérations lancées dès la fin décembre de l’année précédente.
Le gouvernement fédéral somalien a également confirmé que ces frappes ont eu lieu sur les monts Golis, zone réputée pour être un havre de sécurité pour les terroristes. Les forces américaines ont déjà mené par le passé des opérations similaires en coordination avec le gouvernement somalien. L’année dernière, une attaque avait conduit à l’élimination de trois membres de l’État islamique.
Cette escalation des hostilités est mise en lumière après un incident tragique survenu aux États-Unis, où un ex-militaire a revendiqué un attentat au nom de l’EI en janvier dernier, faisant 14 victimes à la Nouvelle-Orléans. Cet événement a accentué la menace que pose le groupe jihadiste sur la sécurité nationale.
Les répercussions de cette opération pourraient avoir des effets durables sur la dynamique de la lutte anti-terroriste en Somalie. Alors que le pays continue de faire face à l’insurrection des shebabs et à l’émergence de l’État islamique, la coopération entre Mogadiscio et Washington semble être un élément clé pour contrer ces menaces.