Ce mercredi 6 août, à 08h15 précises, la ville d’Hiroshima s’est figée dans un silence solennel. Comme chaque année, mais avec une intensité particulière en cette date anniversaire, les habitants, les survivants appelés hibakusha et des représentants venus d’une centaine de pays ont observé une minute de silence en mémoire des victimes du premier bombardement atomique de l’Histoire.

‎Il y a exactement 80 ans, le 6 août 1945, à cette même heure, un bombardier américain B-29 lâchait une bombe nucléaire surnommée Little Boy au-dessus de cette cité japonaise paisible. En quelques instants, Hiroshima devenait un champ de ruines. Environ 140 000 personnes périrent à cause de l’explosion, des brûlures et des radiations. Trois jours plus tard, le 9 août, Nagasaki subissait le même sort, causant quelque 74 000 morts supplémentaires.

‎Ces deux attaques, qui ont précipité la capitulation du Japon et mis fin à la Seconde Guerre mondiale, demeurent les seules utilisations d’armes nucléaires en temps de guerre.

‎Cette commémoration se déroule dans un contexte mondial tendu, marqué par la montée des tensions entre puissances nucléaires, notamment les États-Unis et la Russie, mais aussi les inquiétudes croissantes autour de la prolifération d’armes atomiques. Dans son discours, le maire d’Hiroshima a une nouvelle fois appelé à l’abolition des armes nucléaires, exhortant les dirigeants du monde à tirer les leçons de l’Histoire.

‎« Ce n’est qu’en se souvenant que nous pourrons éviter de répéter l’irréparable », a-t-il déclaré.

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