L’ambassade des États-Unis à Accra a confirmé, samedi 27 septembre, la fin des restrictions de durée imposées aux visas d’affaires, de tourisme et d’études pour les citoyens ghanéens. Une décision qui réjouit les voyageurs du Ghana, cinquième nationalité africaine à obtenir le plus de visas américains, et deuxième pour les visas étudiants.

‎Ces limitations, instaurées en juillet par l’administration Trump, réduisaient la validité des visas à trois mois au lieu de plusieurs années. Leur levée marque donc un retour à la situation initiale.

‎Mais le calendrier de l’annonce interroge. Elle survient quelques semaines seulement après que le Ghana a accepté d’accueillir des migrants expulsés des États-Unis. Pour le politologue Bright Simons, du think tank Imani, il s’agit d’un échange diplomatique : « La seule explication plausible est que le Ghana ait offert cette coopération migratoire en contrepartie. »

‎Un constat renforcé par le fait que d’autres pays africains touchés par les mêmes sanctions comme le Cameroun et le Nigéria restent toujours soumis aux restrictions, faute d’accord similaire avec Washington.

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