Vainqueur de la Ligue des champions avec le PSG, auteur d’une saison exceptionnelle, Ousmane Dembélé voit son nom désormais associé avec insistance au Ballon d’Or. Soutenu par son entraîneur, acclamé par ses coéquipiers et les supporters, l’international français est plus que jamais dans la lumière.

Dimanche, au cœur de la parade triomphale sur les Champs-Élysées, le chant a résonné comme un mot d’ordre : « Ousmane, Ballon d’Or ». Lancé par Marquinhos, repris par les supporters, le slogan n’a rien d’un simple cri de joie. Il reflète l’élan d’un club, d’un vestiaire et d’un public tout entier derrière un joueur qui a signé la saison la plus accomplie de sa carrière.

Avec 33 buts et 15 passes décisives toutes compétitions confondues, Dembélé a affiché des statistiques dignes des plus grands. Mais au-delà des chiffres, c’est son influence sur le jeu parisien qui impressionne. Installé dans un rôle hybride de faux numéro 9 par Luis Enrique, l’ancien joueur du Barça a brillamment combiné efficacité, créativité et implication défensive.

Sa prestation en demi-finale aller de Ligue des champions face à Arsenal, conclue par un but dont il fut à la fois l’architecte et le finisseur, a servi de manifeste. En finale, il a récidivé avec deux passes décisives et une talonnade subtile à l’origine d’un troisième but. Surtout, son pressing incessant sur Yann Sommer, le portier de l’Inter, a été salué jusque sur les réseaux sociaux.

Habituellement avare en louanges individuelles, Luis Enrique n’a pas caché son admiration : « Moi, je donnerais le Ballon d’Or à Ousmane Dembélé, simplement pour sa manière de défendre. Ça, c’est de l’humilité. Il mérite de le gagner non seulement pour ses buts mais aussi pour sa générosité dans le jeu. »

Un appui de poids, dans un contexte où la compétition pour le trophée individuel suprême promet d’être féroce. Mais à 28 ans, Dembélé a sans doute livré l’exercice qu’il lui fallait pour entrer dans la conversation.

À la veille de rejoindre l’équipe de France pour préparer l’Euro, Dembélé garde les pieds sur terre. Avant la finale, il avouait que le Ballon d’Or était « dans un coin de [sa] tête », tout en restant « focalisé sur l’équipe ». Une posture prudente, à l’image de son caractère discret, mais que les faits contredisent par leur éclat.

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