À seulement quatre jours du coup d’envoi de la Coupe du Monde des Clubs, l’enthousiasme des supporters semble faire défaut. Le match d’ouverture entre l’Inter Miami et le club égyptien Al Ahly, prévu pour le 14 juin, ne parvient pas à attirer le public, malgré une baisse significative des prix des billets.
Initialement fixés à des tarifs jugés prohibitifs, atteignant 306 euros, la FIFA a été contrainte de réviser sa stratégie tarifaire. Les prix ont été abaissés à 200 euros, mais cette décision n’a pas suffi à rassurer les organisateurs. La fédération s’inquiète de la vente des billets, craignant de voir le stade presque vide lors de l’inauguration de la compétition.
En effet, bien que le papier évoque des affrontements prometteurs, la réalité est tout autre. Les matchs les plus demandés de cette édition incluent des équipes comme Boca Juniors et le Real Madrid, qui semblent capter l’attention des supporters nord-américains. Parmi les rencontres les plus prisées figurent Boca Juniors-Benfica, Boca Juniors-Bayern Munich, et Real Madrid-Al Hilal, tandis que le PSG ne semble pas susciter le même engouement, malgré son récent triomphe en Ligue des champions.
L’incertitude concernant l’obtention de visas pour se rendre dans l’une des onze villes hôtes (Atlanta, Charlotte, Cincinnati, Miami, Pasadena, Nashville, East Rutherford, Philadelphie, Washington, Orlando, Seattle) pèse également sur l’attractivité de l’événement. Des réticences émises par des figures politiques, dont Donald Trump, sur les questions d’immigration, n’arrangent pas la situation.