Le rêve est devenu réalité. Ce 31 mai 2025 restera gravé dans les annales du football français. Au terme d’une démonstration éblouissante face à l’Inter Milan, le Paris Saint-Germain a remporté sa première Ligue des champions (5-0), au sein d’une Allianz Arena entièrement acquise à sa cause. L’œuvre d’une équipe en état de grâce, portée par un collectif huilé et des individualités étincelantes. Une soirée historique.

Un rouleau compresseur nommé Paris

Dès le coup d’envoi, le ton était donné : le PSG version Luis Enrique allait imposer son tempo, sa maîtrise, sa supériorité. Et malgré une première demi-heure équilibrée, les Parisiens ont trouvé l’ouverture et fait basculer le match. Entré en jeu peu avant la pause, Yann Bisseck a dû quitter ses coéquipiers sur blessure, prémices d’une soirée cauchemardesque pour l’Inter.

Dans la foulée, Désiré Doué, déjà omniprésent, offrait une talonnade lumineuse qui initiait une contre-attaque conclue par un corner dangereux. Quelques minutes plus tard, c’est encore lui qui faisait parler sa classe avec un doublé somptueux, à la suite d’un bijou collectif mené par Dembélé et Vitinha (3-0, 63e). La tribune parisienne explose, le joueur exulte, avant de céder sa place pour savourer l’instant sans risque.

La fête continue, la légende s’écrit

Le PSG ne s’est pas contenté de gérer. Porté par un Kvaratskhelia intenable, Paris aggrave le score à la 73e (4-0), exploitant chaque brèche dans la défense milanaise. Marcus Thuram, lui, provoque l’un des rares arrêts de Donnarumma, avant que la foule ne se lève une dernière fois.

Un « titi », pur produit de la formation, parachève le chef-d’œuvre en inscrivant le cinquième but (86e), mettant fin à tout suspense. C’est tout un banc qui se précipite pour célébrer ce moment unique, symbole d’un club qui mêle expérience et jeunesse avec brio.

Une consécration attendue depuis 1970

55 ans après sa création, le PSG touche enfin au Graal. Après tant de désillusions européennes, de « remontadas » cruelles et d’échecs frustrants, Paris tient sa récompense suprême. Luis Enrique, artisan discret mais rigoureux de cette métamorphose, offre au club la plus belle page de son histoire.

Dans une Allianz Arena qui résonnait de « Olé ! » à chaque passe, Paris n’a pas seulement gagné. Il a conquis. Il a dominé. Il a marqué l’Europe.

Le PSG est, ce soir, le roi du continent.

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