À quelques jours de l’Assemblée générale élective prévue le 12 juillet 2025, le processus de renouvellement du comité exécutif de la Fédération béninoise de tennis (FBT) entre dans sa phase décisive. Parmi les candidats en lice figure Jean-Claude Talon, président sortant, qui brigue un nouveau mandat à la tête de l’instance.
Au total, 49 candidatures ont été enregistrées pour les différents postes à pourvoir, à la suite de l’appel lancé par le Secrétariat général de la FBT. Mais toutes n’ont pas franchi l’étape du filtrage. La commission électorale, appuyée par les critères de la convention d’éthique et de bonne gouvernance signée en 2019 entre le CNOS-BEN (Comité National Olympique et Sportif béninois) et les fédérations sportives, a écarté trois dossiers jugés non conformes : une candidature au poste de président et deux à celui de secrétaire général.
L’un des points clés de cette convention stipule que tout candidat aux postes de président ou secrétaire général doit avoir assumé des responsabilités au sein de la fédération sur au moins une olympiade complète. Cette exigence vise à garantir l’expérience, la continuité et la stabilité dans la gestion des fédérations sportives nationales.
Avec sa candidature validée, Jean-Claude Talon se positionne comme favori à sa propre succession. Son mandat sortant a été marqué par une volonté de structuration et de relance du tennis béninois, une discipline encore en construction mais qui cherche à gagner en visibilité.
L’enjeu du scrutin du 12 juillet ne se limite pas à un changement de visages. Il s’agit aussi de poursuivre une dynamique de bonne gouvernance dans le sport, avec une fédération appelée à jouer un rôle plus affirmé sur la scène régionale et continentale.