Le Cameroun et le Malawi voient deux de leurs sites emblématiques reconnus pour leur valeur universelle exceptionnelle.

Lors de sa 47ᵉ session élargie, tenue à Paris jusqu’au 16 juillet, le Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a enrichi sa liste prestigieuse en y inscrivant, le vendredi 11 juillet, trois nouveaux paysages culturels. Deux de ces sites se trouvent sur le continent africain : le paysage archéologique de Diy-Gid-Biy, niché dans les Monts Mandara au nord du Cameroun, et la chaîne montagneuse du Mont Mulanje, située au sud du Malawi.

Le site de Diy-Gid-Biy, couvrant environ 2 500 hectares, offre un témoignage saisissant d’une occupation humaine ancienne. Daté entre le XIIᵉ et le XVIIᵉ siècle, il se compose de cases en pierres sèches, de terrasses agricoles façonnées à flanc de montagne, ainsi que de lieux rituels encore empreints de spiritualité. Ce patrimoine, transmis de génération en génération, incarne le lien profond entre l’homme, la terre et ses ancêtres.

De son côté, le Mont Mulanje, qui s’élève à plus de 3 000 mètres, est à la fois un site naturel exceptionnel et un haut lieu spirituel. Sacré pour les communautés locales qui y voient la demeure de divinités et d’esprits anciens, il constitue aussi un écosystème unique. On y trouve plusieurs espèces endémiques, dont le célèbre cèdre de Mulanje, symbole national du Malawi. Ce dernier militait depuis plus de vingt ans pour la reconnaissance internationale de cette montagne majestueuse.

Ces inscriptions consacrent l’importance du patrimoine africain dans sa diversité culturelle et écologique, et renforcent la nécessité de sa préservation pour les générations futures.

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