L’information a fait le tour des réseaux sociaux ce matin : Marc Brys aurait présenté sa démission de la tête de la sélection nationale camerounaise. Sauf que l’intéressé dément catégoriquement avoir quitté son poste. Dans une correspondance adressée au Ministre des Sports, le technicien belge dénonce une « usurpation manifeste » et évoque un piratage de sa messagerie.

« Je n’ai jamais rédigé ni transmis un quelconque courrier de démission », martèle Brys dans sa lettre datée du 23 juillet. Selon lui, un courrier falsifié, prétendument signé de sa main, aurait été diffusé sans vérification préalable, semant une confusion regrettable. Le sélectionneur évoque un probable piratage de ses canaux de communication personnels.

Plus préoccupant encore, Brys s’étonne qu’aucune autorité, ni même la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), n’ait pris la peine de le contacter pour vérifier l’authenticité de cette prétendue démission. Il y voit une « précipitation volontaire » qui pourrait trahir « une volonté tacite de [son] éviction ».

Dans une mise au point sans détour, le technicien belge rappelle que son contrat fait toujours l’objet de « difficultés administratives » non résolues, et appelle à un règlement rapide du différend sous l’autorité du ministre des Sports. Il insiste sur la nécessité de « préserver l’unité, la cohésion et la sérénité autour de notre sélection », alors que de grandes échéances attendent les Lions Indomptables.

Enfin, Marc Brys appelle à « rétablir la vérité face à une désinformation préjudiciable », et se tient prêt à rencontrer le ministre pour « aborder ces sujets essentiels ».

Une affaire qui relance, une fois de plus, la tension latente entre le staff technique et l’instance fédérale, dans un contexte déjà fragile pour le football camerounais.

Partager :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *