Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi avoir eu un long entretien téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Les discussions ont porté principalement sur la guerre en Ukraine et les tensions croissantes avec l’Iran. Si le ton se veut diplomatique, aucune percée majeure n’a été annoncée.

Dans un message publié sur son réseau Truth Social, Donald Trump a qualifié l’échange de « bonne conversation », tout en admettant qu’il ne s’agissait « pas d’une conversation qui va mener à une paix immédiate » en Ukraine. Une déclaration en net contraste avec ses propos du 26 mai dernier, où il jugeait que Vladimir Poutine était devenu « complètement fou ».

Durant cet échange d’une heure et quart, Trump affirme que le président russe a « fermement indiqué qu’il allait devoir riposter aux récentes attaques » ukrainiennes, faisant référence notamment aux frappes de drones menées par Kiev contre plusieurs aérodromes militaires russes le week-end dernier. Ces attaques ont causé d’importants dégâts sur les infrastructures aériennes et provoqué la destruction de plusieurs appareils.

Du côté russe, le Kremlin a qualifié la discussion de « positive » et « productive », soulignant la volonté commune de « rester en contact permanent ». Toutefois, les perspectives de paix restent lointaines. Lors d’un autre échange, cette fois avec le pape Léon XIV, Vladimir Poutine a accusé l’Ukraine de chercher « l’escalade » et de mener des « sabotages contre des infrastructures civiles russes », tout en affirmant vouloir « atteindre la paix par des moyens diplomatiques ».

Sur le front diplomatique, les négociations entre Moscou et Kiev n’ont donné lieu à aucun progrès notable. Un seul accord a été trouvé lundi à Istanbul : l’échange de prisonniers blessés ou âgés de moins de 25 ans, ainsi que la restitution des corps de 12 000 soldats tombés au combat, à parts égales entre les deux camps.

L’Iran s’est également invité dans les échanges entre les deux dirigeants. Donald Trump a accusé Téhéran de « traîner les pieds » dans les discussions sur le nucléaire, tout en estimant que la Russie pourrait jouer un rôle pour relancer le dialogue. Ce dossier sensible reste l’un des principaux points de tension au Moyen-Orient.

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