Le président américain Donald Trump a resserré l’étau diplomatique autour de Vladimir Poutine. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 28 juillet, il a annoncé un nouvel ultimatum : la Russie dispose désormais de « 10 ou 12 jours » pour mettre fin au conflit en Ukraine, sous peine de sanctions économiques renforcées.
« Nous avons été patients, mais il est temps d’agir. Il n’y a aucun signe de progrès sur le terrain », a déclaré le locataire de la Maison Blanche, manifestement agacé par l’enlisement du processus de paix.
Cette déclaration marque un net durcissement de la position américaine. Le 14 juillet dernier, Trump avait pourtant accordé un délai de 50 jours à son homologue russe. Ce nouveau calendrier resserré laisse entrevoir une volonté d’accélérer les négociations ou de frapper rapidement, en cas d’échec, sur le plan économique et diplomatique.
À Washington comme à Bruxelles, les regards se tournent désormais vers Moscou. L’administration Trump assure que des mesures « sans précédent » sont prêtes à être déclenchées si la Russie ne cesse pas ses opérations militaires.
L’avenir du conflit ukrainien semble plus incertain que jamais, alors que les grandes puissances occidentales resserrent les rangs pour faire pression sur le Kremlin.