Après une brève visite en Israël pour saluer la libération des derniers otages du Hamas, le président américain Donald Trump s’est envolé ce lundi 13 octobre vers Charm el-Cheikh, en Égypte. Il y copréside avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi un « sommet pour la paix » consacré à Gaza.

Ce rendez-vous, organisé à la hâte, réunit une vingtaine de dirigeants internationaux, parmi lesquels Emmanuel Macron, Keir Starmer, Recep Tayyip Erdogan et Antonio Guterres. Trump et al-Sissi devraient y signer un document symbolique marquant la « fin de la guerre » dans la bande de Gaza.

Ni Israël ni le Hamas n’ont été conviés à ce sommet, qui se veut avant tout un signal diplomatique. Les discussions devraient porter sur les questions clés de l’après-guerre : désarmement du Hamas, retrait de l’armée israélienne, reconstruction du territoire et gouvernance future de Gaza.

Pour la France et l’Arabie Saoudite, cette rencontre est aussi l’occasion de promouvoir leur plan pour l’après-conflit. Emmanuel Macron a récemment proposé le déploiement d’une « force internationale de stabilisation » afin d’accompagner le retour à la paix.

Malgré son caractère essentiellement symbolique, le sommet de Charm el-Cheikh offre à Donald Trump une tribune pour se poser en artisan de la paix au Moyen-Orient.

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