Depuis la fermeture de l’ambassade de Belgique à Kigali en mars 2025, les Rwandais désireux de se rendre en Europe doivent se tourner vers Nairobi, au Kenya, pour introduire leurs demandes de visa. Une procédure devenue longue, coûteuse et contraignante.
La décision du gouvernement rwandais de rompre ses relations diplomatiques avec la Belgique a eu des conséquences directes sur les voyageurs. L’ambassade belge, jusque-là responsable du traitement des visas Schengen (hors France), a cessé ses activités à Kigali. Résultat : les demandeurs rwandais doivent désormais effectuer un déplacement vers la capitale kényane, avec tous les frais de voyage et de séjour que cela implique, avant même de savoir si leur visa sera accepté.
Pour de nombreux étudiants, hommes d’affaires ou simples touristes, cette situation représente un véritable obstacle. Certains renoncent même à leur projet faute de moyens pour couvrir ces démarches additionnelles.
Cette complexité accrue illustre l’impact concret des tensions diplomatiques sur la vie quotidienne des citoyens. À ce jour, aucune solution alternative n’a été annoncée pour simplifier ou rapprocher la procédure de Kigali.
