Dans une déclaration retentissante, le ministre américain de la Santé, Robert F. Kennedy Jr., a officiellement confirmé le retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), tout en appelant les autres nations à faire de même.

Washington, le 20 mai 2025. Les États-Unis poursuivent leur bras de fer avec l’Organisation mondiale de la santé. Dans un message vidéo diffusé ce mardi, Robert F. Kennedy Jr., ministre américain de la Santé, a annoncé que le pays avait entamé le processus officiel de retrait de l’OMS, marquant un tournant majeur dans la diplomatie sanitaire mondiale.

« J’exhorte les ministres de la Santé du monde entier et l’OMS à considérer notre retrait comme un signal d’alarme », a-t-il déclaré, dénonçant une organisation « devenue trop politisée et éloignée des intérêts réels des peuples ». Le ministre a ajouté que les États-Unis avaient « déjà pris contact avec des pays partageant les mêmes idées » et les encourageaient « à envisager de nous rejoindre ».

Cette décision intervient dans un contexte de critiques récurrentes portées par l’administration Trump à l’égard de l’OMS, jugée inefficace, opaque et trop influencée par certains États membres. Le retrait américain, s’il est formellement acté dans les mois à venir, aura des répercussions financières et opérationnelles significatives, les États-Unis ayant été l’un des principaux bailleurs de fonds de l’institution.

Robert Kennedy Jr., connu pour ses positions critiques vis-à-vis des grandes institutions sanitaires internationales, voit dans ce retrait une opportunité de « refonder la coopération sanitaire sur de nouvelles bases, plus transparentes et respectueuses de la souveraineté nationale ».

À Genève, siège de l’OMS, la nouvelle a été accueillie avec inquiétude et prudence. Plusieurs pays européens ont exprimé leur attachement à l’organisation onusienne, estimant que des réformes pouvaient être menées de l’intérieur. D’autres, notamment dans certains blocs émergents, se disent ouverts à des discussions sur la gouvernance mondiale de la santé.

Pour l’instant, aucun autre pays n’a officiellement annoncé son intention de quitter l’OMS. Mais Washington espère rallier autour de sa position une coalition alternative, axée sur la « liberté sanitaire », la transparence et l’indépendance vis-à-vis des multinationales et influences géopolitiques ».

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