Le procès de Sylvia et Noureddin Bongo s’est ouvert ce lundi 10 novembre à Libreville, en l’absence de la veuve et du fils de l’ancien président Ali Bongo Ondimba. Douze chefs d’inculpation, dont détournement de fonds publics, blanchiment d’argent et corruption, pèsent sur eux et onze anciens proches du pouvoir.
Si Ali Bongo n’est pas poursuivi, ce procès symbolise pour beaucoup la fin d’une ère et le début d’une exigence de reddition des comptes. La société civile gabonaise, à travers plusieurs collectifs, dénonce toutefois « le mépris » des principaux accusés qui refusent de comparaître.
« Ils doivent venir répondre de leurs actes », martèle Ghislain Ngui Nze du collectif Les citoyens indignés. De son côté, Georges Mpaga du ROLBG appelle à une coopération judiciaire internationale pour le rapatriement des avoirs présumés détournés.
En toile de fond, ce procès cristallise les attentes d’une population longtemps marquée par plus d’un demi-siècle de pouvoir sans partage du clan Bongo
Procès du clan Bongo : l’absence remarquée de Sylvia et Noureddin à Libreville
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