À trois jours du scrutin présidentiel prévu le 25 octobre en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo sort de son silence. Dans une interview accordée à AFO Média mercredi 22 octobre, l’ancien chef de l’État a vivement critiqué le processus électoral, qualifiant le rejet de sa candidature et celle de Tidjane Thiam de « coup d’État civil ».

« Ceux qui pouvaient gagner ces élections ont été écartés. Ce n’est pas une élection, c’est un braquage », a déclaré le fondateur du PPA-CI, radié de la liste électorale en raison d’une condamnation judiciaire.

Alors que plusieurs manifestations ont déjà fait quatre morts et conduit à de nombreuses arrestations, Laurent Gbagbo dit comprendre la colère des contestataires. « Je ne demande pas aux gens de descendre dans la rue, mais ceux qui manifestent contre ce braquage électoral, je les soutiens », a-t-il ajouté.

L’ancien président a par ailleurs précisé qu’il ne soutenait aucun candidat en lice, y compris Ahoua Don Mello, exclu de son parti. « Sa candidature n’a jamais été un sujet au sein du PPA-CI », a-t-il affirmé, appelant plutôt à une réflexion nationale sur la démocratie ivoirienne.

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