À trois semaines du scrutin présidentiel prévu le 25 octobre, les autorités ivoiriennes ont interdit les rassemblements annoncés par l’opposition. Dans un communiqué publié jeudi 2 octobre, le Conseil national de sécurité (CNS) a rappelé que les décisions du Conseil constitutionnel, qui a validé la liste définitive des candidats début septembre, « ne sont susceptibles d’aucun recours ».

Le CNS a par ailleurs annoncé la mobilisation de 44 000 membres des Forces de défense et de sécurité, chargés d’assurer des patrouilles mixtes pour « garantir un scrutin sécurisé et apaisé ».

Cette interdiction vise notamment une marche programmée le samedi 4 octobre par les deux principales formations de l’opposition, qui réclamaient un « dialogue pour des élections inclusives et démocratiques ». La préfecture a justifié sa décision par « des risques de troubles à l’ordre public », alors que les autorités dénoncent une multiplication de discours « haineux et subversifs ».

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