La notice rouge visant Paul Watson, cofondateur de l’ONG Sea Shepherd et figure emblématique de la défense des cétacés, a été officiellement levée ce mardi 22 juillet par Interpol. Une décision saluée par ses avocats comme une victoire pour la liberté de militantisme écologique.
La Commission de contrôle des fichiers d’Interpol a jugé la mesure d’arrestation internationale, émise à la demande du Japon, « disproportionnée », selon Me William Julié, avocat du militant américano-canadien. Cette notice avait déjà été suspendue en avril dernier.
Paul Watson, 75 ans, était poursuivi par Tokyo pour des faits remontant à 2010, lors d’une opération en mer contre un navire baleinier japonais. Le Japon l’accusait de « dommages et blessures », des accusations qu’il a toujours rejetées, affirmant avoir agi dans le cadre d’une mission de protection de la faune marine.
Arrêté au Groenland, il avait été détenu pendant cinq mois, avant que le Danemark ne refuse son extradition vers le Japon, estimant les poursuites non fondées. La levée définitive de la notice rouge par Interpol confirme, selon ses soutiens, le caractère politique de la procédure.
Cette décision intervient alors que Paul Watson continue de militer activement pour la cause environnementale, notamment à travers la fondation qui porte désormais son nom. Il a réagi à l’annonce par un bref message sur les réseaux sociaux : « Justice et océan, même combat ».