Après deux semaines de paralysie, les écoles maliennes ont rouvert leurs portes ce lundi 10 novembre, marquant un léger apaisement dans la crise du carburant provoquée par le Jnim, groupe affilié à al-Qaïda. Depuis début septembre, les jihadistes bloquent l’approvisionnement du pays en carburant, asphyxiant l’économie et le quotidien des habitants.
À Bamako, les files d’attente persistent mais la situation s’améliore depuis le week-end grâce à l’arrivée de plusieurs camions-citernes, certains escortés par l’armée. Un convoi d’environ 16 à 19 citernes a notamment atteint Ségou, et d’autres sont attendus dans les régions de San et Koutiala.
Mais ce répit reste fragile. À Mopti, aucune amélioration n’a encore été constatée : la ville demeure privée d’essence et d’électricité depuis plus d’un mois. Les besoins du pays, estimés à 250 citernes par jour pour la seule capitale, sont loin d’être couverts.
« Chaque litre de carburant livré est une victoire chèrement payée », a rappelé le Premier ministre malien Abdoulaye Maïga, en hommage aux soldats et transporteurs tombés pour maintenir le pays en vie.






