Les quatre chauffeurs routiers marocains enlevés en janvier dernier dans le nord-est du Burkina Faso ont été libérés, ont annoncé ce lundi les autorités maliennes. Apparus à la télévision nationale aux côtés du président de la transition, Assimi Goïta, les otages sont désormais sains et saufs.

‎Leur enlèvement remonte au 18 janvier 2025, alors qu’ils circulaient sans escorte près de la frontière nigérienne, entre Dori (Burkina Faso) et Téra (Niger). Ils transportaient du matériel destiné à la Société nigérienne d’électricité. Selon les autorités de Bamako, les chauffeurs étaient détenus par le groupe jihadiste « État Islamique dans la Province du Sahel ».

‎La libération est le fruit d’une coopération entre le Mali et le Maroc, qui avaient engagé des « investigations conjointes » après l’enlèvement. Rabat avait immédiatement activé une cellule de crise et coordonné ses efforts avec le Burkina Faso et le Niger.

‎Fin janvier, les camions utilisés par les chauffeurs avaient été retrouvés par l’armée nigérienne dans la région de Téra, théâtre régulier d’attaques jihadistes.

‎Cette opération conjointe marque une rare réussite dans une zone sahélienne toujours en proie à une insécurité persistante.

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