La Haute Autorité de la Communication (HAC) du Mali a pris, vendredi soir, une décision forte : la suspension immédiate de la diffusion de LCI et TF1 sur l’ensemble du territoire.
Une mesure qui intervient après la diffusion d’un reportage considéré comme « tendancieux et portant atteinte à l’image du pays » par les autorités maliennes.

➤ Une réaction jugée « nécessaire » par Bamako

Selon la HAC, le contenu incriminé contenait des propos et images pouvant créer la confusion auprès du public et nuire à la cohésion nationale.
Les responsables de l’institution affirment que cette sanction vise à protéger l’espace médiatique malien contre ce qu’ils qualifient de dérives informationnelles.

➤ Les deux chaînes françaises déjà sous tension dans la région

LCI et TF1 avaient déjà fait l’objet de critiques de la part de certains gouvernements africains pour le traitement jugé déséquilibré de l’actualité de la région.
Cette nouvelle décision malienne s’inscrit donc dans un durcissement progressif des relations entre Bamako et plusieurs médias occidentaux.

➤ Vers un paysage médiatique davantage contrôlé

La HAC rappelle que d’autres organes de presse étrangers ont déjà été sanctionnés par le passé pour des manquements similaires.
Elle insiste sur la nécessité, pour les médias opérant au Mali, de respecter les règles professionnelles, de vérifier leurs informations et d’éviter tout contenu pouvant être interprété comme de la désinformation.

➤ Une décision qui relance le débat

Cette suspension soulève de nouveau la question de la liberté de la presse et des relations entre États africains et médias internationaux.
Si certains saluent une décision de souveraineté, d’autres y voient un risque d’isolement informationnel.

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