En Libye, la deuxième phase des élections municipales a attiré de nombreux électeurs avec un taux de participation record de 71 %, soit près de 162 000 votants. Un signe encourageant pour un pays en quête de stabilité et de démocratie locale.
Mais le scrutin a été marqué par de fortes perturbations. Sur les 63 municipalités concernées, 27 n’ont pas pu voter, principalement dans l’est et le sud, où les autorités liées au maréchal Haftar ont bloqué l’ouverture des bureaux et la distribution des cartes électorales. La mission de l’ONU en Libye a dénoncé une « violation des droits politiques » des citoyens.
Dans l’ouest, le vote s’est déroulé dans 26 communes, mais des violences et attaques contre les locaux de la commission électorale ont conduit au report du scrutin dans sept villes. Malgré ces obstacles, de nombreux Libyens ont exprimé leur fierté de participer et appelé à la régularité de tels rendez-vous démocratiques.