Le gestionnaire du fonds souverain norvégien, Nicolai Tangen, a annoncé des mesures exceptionnelles en réponse à la grave crise humanitaire à Gaza. « Nous sommes investis dans des entreprises opérant dans un pays en guerre, et la situation en Cisjordanie et à Gaza s’est récemment dégradée », a-t-il expliqué.

‎Avec près de 1 900 milliards de dollars d’actifs répartis dans plus de 8 600 entreprises à travers le monde, le fonds – financé par les recettes du pétrole et du gaz norvégiens – a récemment renforcé sa participation dans Bet Shemesh Engines Holdings, une société israélienne fabriquant des pièces pour avions de chasse.

‎Face aux critiques, le Premier ministre Jonas Gahr Store a demandé au ministère des Finances de revoir les investissements du fonds en Israël. La Norges Bank, qui gère le fonds, s’est engagée à ajuster sa politique d’ici le 20 août.

‎À ce jour, le fonds détient des parts dans 61 entreprises israéliennes. Les investissements dans 11 d’entre elles, hors de l’indice de référence du ministère, seront rapidement vendus. Dorénavant, seuls les titres figurant dans cet indice seront conservés, avec une gestion interne renforcée.

‎Le fonds souligne accorder une « attention particulière » aux entreprises liées aux conflits armés, multipliant les dialogues avec plus de 60 sociétés depuis 2020, dont 39 liées à la Cisjordanie et Gaza.

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