Alors que les tensions entre l’Inde et le Pakistan atteignent un niveau critique, le porte-parole de l’armée pakistanaise, le lieutenant-général Ahmed Chaudhry, a exclu toute désescalade de la part de son pays. « Nous n’irons pas à la désescalade », a-t-il déclaré fermement lors d’un point de presse tenu à Islamabad.
Selon le général Chaudhry, le Pakistan demeure en « état de guerre » tant que sa souveraineté et son peuple sont « menacés ». Il a accusé New Delhi d’agressions non spécifiées, tout en promettant une riposte ciblée. « Avec ce qu’ils nous ont fait, il faut leur rendre des coups. Pour le moment, nous nous sommes protégés, mais ils auront une réponse au moment que nous choisirons », a-t-il averti.
Ces déclarations interviennent alors que la communauté internationale, y compris les Nations unies et plusieurs puissances régionales, multiplie les appels au calme et à la retenue. Les relations entre les deux puissances nucléaires sont entrées dans une phase critique après une série d’incidents frontaliers et d’échanges de tirs dans la région du Cachemire.
Aucune réaction officielle n’a encore été émise par le gouvernement indien à la suite des propos du général Chaudhry. Toutefois, l’escalade verbale alimente les inquiétudes d’un basculement vers une confrontation ouverte entre les deux voisins historiques, dont les relations sont marquées par une profonde méfiance depuis la partition de 1947.