Le procès de l’ancienne Première dame, Sylvia Bongo Ondimba, et de son fils Noureddin Bongo Valentin s’est ouvert lundi 10 novembre devant la Cour criminelle spéciale de Libreville. Tous deux sont jugés par contumace, en raison de leur absence du territoire, aux côtés de Mohamed Ali Saliou, ancien directeur de cabinet adjoint de l’ex-président Ali Bongo.
Selon la Cour, les prévenus sont accusés d’avoir orchestré un détournement massif de fonds publics et un blanchiment d’argent, avec des sommes provenant du Trésor public et de sociétés pétrolières transférées sur leurs comptes au Gabon et à l’étranger. Ces opérations auraient permis la constitution d’un important patrimoine immobilier.
Les montants évoqués dans le dossier atteignent plusieurs milliards de francs CFA, et Sylvia Bongo est également poursuivie pour faux et usage de faux.
Sur le réseau social X, Noureddin Bongo a contesté les accusations, déclarant :
« Je n’ai jamais perçu de bonus pétroliers. Que l’on me montre dans quel compte ? Quelle ligne ? Et combien ? »
La seconde phase du procès débutera le 12 novembre, avec la comparution de neuf autres prévenus présents à Libreville.
Gabon : Sylvia et Noureddin Bongo face à la justice pour détournements de fonds publics
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