Le président américain Donald Trump a récemment annoncé que les États-Unis avaient entamé des négociations « directes » avec l’Iran concernant son programme nucléaire. Cette déclaration a été faite lors de la visite à la Maison Blanche du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, le 7 avril 2025. Trump a précisé que ces discussions avaient débuté et se poursuivraient le 12 avril, avec une grande réunion prévue pour cette date. Selon lui, l’objectif de ces pourparlers serait de parvenir à un accord, une alternative jugée préférable à la confrontation militaire. Il a cependant mis en garde que l’Iran serait « en grand danger » si ces négociations échouaient.

Malgré ces déclarations, l’Iran, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi, a confirmé que les discussions qui se tiendraient le 12 avril à Oman seraient « indirectes ». Téhéran a souligné que ces pourparlers seraient une « opportunité » mais aussi un « test » pour les États-Unis. Le ministre a également précisé que la balle était désormais dans le camp américain. Parallèlement, l’Iran poursuit ses consultations avec ses alliés traditionnels, la Russie et la Chine, à Moscou, sur le même dossier nucléaire.

Les relations diplomatiques entre les États-Unis et l’Iran sont suspendues depuis 1980, et le retrait de Washington de l’accord nucléaire iranien en 2018, sous la présidence de Trump, a exacerbé les tensions. L’administration actuelle semble vouloir revenir sur cette décision, mais les conditions des négociations sont un point crucial. Si l’Iran a déjà fait savoir qu’il n’accepterait pas d’exigences américaines concernant l’arrêt de ses programmes nucléaire et balistique, l’incertitude persiste sur les exigences de Washington.

La situation reste d’autant plus délicate que les États-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région. Selon des sources militaires, une dizaine de bombardiers B-2 Spirit ont été déployés, capables de détruire des installations nucléaires iraniennes enfouies sous terre. Cette présence accrue sur le terrain laisse craindre que les négociations ne se déroulent dans un climat de tension, à moins qu’un compromis ne soit trouvé rapidement.

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