Les relations entre la France et l’Algérie traversent une nouvelle zone de turbulences. Ce mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a annoncé le renvoi de diplomates algériens en réaction aux récentes expulsions de fonctionnaires français décidées par Alger.

Cette mesure intervient après que cinq agents français, en mission temporaire en Algérie, ont été sommés de quitter le pays. Selon les autorités algériennes, leur nomination aurait été faite dans des « conditions irrégulières », bien que cette explication n’ait pas été officiellement publiée. C’est via l’agence officielle APS que cette annonce a été relayée dimanche soir.

En réponse, Paris a convoqué mardi le chargé d’affaires algérien et dénoncé une décision jugée « injustifiée et injustifiable ». « Notre réponse est immédiate, ferme et strictement proportionnée », a affirmé Jean-Noël Barrot sur BFMTV, précisant que les diplomates algériens concernés sont ceux détenteurs de passeports diplomatiques mais ne disposant pas actuellement de visa.

Cette escalade marque une nouvelle étape dans la dégradation d’une relation bilatérale déjà fortement détériorée. Depuis l’expulsion mi-avril de douze agents français par Alger, les contacts diplomatiques sont gelés. Barrot a déploré des décisions « contraires aux accords bilatéraux de 2013 », estimant qu’elles ne servent ni les intérêts de la France, ni ceux de l’Algérie.

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