Seize ans après la catastrophe du vol AF447 Rio-Paris, qui avait coûté la vie à 228 personnes, le procès en appel d’Air France et d’Airbus s’ouvre ce lundi 29 septembre à Paris.
En première instance, en avril 2023, les deux sociétés avaient été relaxées. Si le tribunal avait reconnu plusieurs fautes, il avait jugé qu’aucun lien de causalité direct n’était établi avec l’accident. Une décision qui avait laissé un profond sentiment d’injustice aux familles de victimes.
Pour ces dernières, ce nouveau procès représente une ultime chance. « Après seize ans de combat, nous espérons enfin des sanctions », confie Ophélie Toulliou, dont le frère Nicolas est décédé dans la tragédie.
Au cœur des débats : le givrage des sondes Pitot, responsables de la perte des indications de vitesse et de la désorientation des pilotes, ainsi que l’absence de formation adaptée face à ce type de panne. Les parties civiles reprochent à Airbus et Air France d’avoir négligé ces risques connus.
Les deux entreprises, elles, continuent de nier toute responsabilité pénale et réservent leurs arguments à la cour d’appel.






