Le gouvernement camerounais a annoncé un nouveau bilan de 16 morts et plus de 800 interpellations à la suite des violences survenues après la réélection du président Paul Biya pour un huitième mandat. Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a communiqué ces chiffres le 12 octobre à Douala, lors de sa tournée à travers les régions touchées.

Les affrontements ont éclaté après la proclamation des résultats du scrutin du 27 octobre, qui ont donné Paul Biya vainqueur avec 53,66 % des voix, un résultat contesté par l’opposant Issa Tchiroma Bakary. Le gouvernement évoque également l’attaque d’une brigade de gendarmerie et d’un commissariat par « plus de 150 assaillants ».

Des organisations de la société civile jugent toutefois ce bilan sous-estimé. Philippe Nanga, coordinateur de l’ONG Un monde avenir, parle d’« au moins une trentaine de morts » et dénonce des « difficultés d’accès aux hôpitaux » dans plusieurs zones touchées.

Alors que les tensions persistent, les autorités appellent au calme et affirment vouloir « rétablir l’ordre et la paix sur toute l’étendue du territoire ».

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