Au Burkina Faso, l’affaire impliquant des magistrats, des douaniers et un avocat continue de faire grand bruit. Selon l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ASCE-LC), les interpellations effectuées en octobre dernier seraient liées à un vaste réseau de corruption et de blanchiment de capitaux remontant à 2021.
Des agents des douanes auraient exigé de l’argent à des transporteurs pour autoriser le passage de camions pourtant déjà dédouanés. Lorsque le dossier est arrivé devant la justice, plusieurs magistrats chargés de l’enquête auraient, à leur tour, perçu des pots-de-vin afin de prononcer un non-lieu, en dépit de preuves vidéo et de témoignages recueillis par les enquêteurs.
Les personnes mises en cause font désormais face à des poursuites pour corruption, trafic d’influence et blanchiment de capitaux. Les autorités burkinabè assurent vouloir aller « jusqu’au bout » afin de réaffirmer la lutte contre l’impunité et restaurer la confiance dans les institutions.






