Dans une déclaration empreinte d’émotion, il a expliqué que cette décision, bien que difficile, lui permettra de se consacrer davantage à sa famille, à son cabinet et à ses proches. « C’est une décision extrêmement difficile, mais longuement réfléchie », a-t-il déclaré.
Renaud Agbodjo a également adressé un message aux candidats retenus par la Commission électorale nationale autonome (CENA), notamment les plus jeunes. « Votre responsabilité dans la conduite de la destinée du Bénin sera grande. Mais le peuple béninois reste attaché à la liberté, à la justice sociale et à la réconciliation de tous ses fils, privés de liberté et contraints à l’exil », a-t-il insisté.
Il a exhorté les futurs élus, en cas de victoire, à réunir toutes les sensibilités politiques, économiques et sociales autour d’une même table pour une réconciliation sincère et pour le bien-être des Béninois. Il a conclu : « Que Dieu bénisse le Bénin ».
Ce retrait marque un tournant dans la carrière de Renaud Agbodjo et dans la scène politique béninoise, laissant derrière lui un engagement de longue date pour la démocratie et la justice sociale.
]]>Ces duos ont satisfait aux exigences légales, notamment en matière de parrainages et de conformité des dossiers. En revanche, trois autres candidatures ont été rejetées pour irrégularités ou dossiers incomplets, dont celle du duo Agbodjo–Lodjou, soutenu par le parti Les Démocrates, fragilisé par le retrait d’un député parrain.
La Cour a également rappelé que, conformément à la Constitution, les candidats retenus devront se soumettre à une visite médicale obligatoire devant un collège de spécialistes. Cette décision marque une étape décisive dans la préparation de l’élection présidentielle de 2026, désormais limitée à deux duos en compétition.
]]>Les requérants contestaient la répartition des parrainages opérée par la CENA, estimant que l’institution aurait violé la loi. Mais la Cour a été formelle : aucune disposition légale n’a été violée dans la procédure de validation des candidatures.
Ainsi, les deux duos confirmés par la CENA restent les seuls en lice pour la présidentielle de 2026, en attendant la visite médicale obligatoire des candidats.
Cette décision met fin à une polémique nourrie par le camp des Démocrates, qui espérait encore un revirement. La haute juridiction rappelle, à travers ce verdict, le respect strict du cadre légal électoral et le professionnalisme de la CENA dans la conduite du processus.
]]>Ce remaniement, perçu comme une reprise en main autoritaire, intervient alors que le pouvoir de Tinubu s’effrite. Confronté à une forte impopularité et à une crise économique aggravée par la fin des subventions sur le carburant, le chef de l’État tente de consolider son autorité sur une armée mobilisée sur plusieurs fronts, du nord au delta du Niger.
Mais pour plusieurs observateurs, cette purge pourrait se retourner contre lui. En plaçant un proche originaire de sa région au sommet de la hiérarchie militaire, Tinubu donne l’image d’un président replié sur son clan, au risque d’alimenter la défiance au sein des forces armées. Dans un contexte régional marqué par la montée des coups d’État, ce geste traduit à la fois la nervosité du pouvoir et la fragilité d’un régime sous pression.
]]>À Douala, de violents affrontements ont éclaté dans plusieurs quartiers, notamment autour de l’aéroport et à New Bell. Le gouverneur du Littoral a fait état de quatre morts et plusieurs blessés, précisant que certains manifestants avaient tenté d’attaquer des postes de sécurité. Plus d’une centaine d’interpellations ont été enregistrées à travers le pays, selon le ministère de l’Administration territoriale.
Si Yaoundé est restée relativement calme, des rassemblements massifs ont été observés dans le Nord, notamment à Garoua, Maroua et Kondengui, bastions du candidat Tchiroma, où des milliers de personnes ont scandé des slogans en faveur de leur leader.
Le Conseil constitutionnel doit proclamer ce lundi matin les résultats officiels du scrutin, dans un climat tendu et sous haute surveillance sécuritaire.
]]>Cette décision s’appuie sur l’article 42 du code de la nationalité malgache, qui stipule qu’un citoyen perd sa nationalité s’il acquiert volontairement celle d’un autre pays. Or, Andry Rajoelina avait obtenu la nationalité française en 2014, à sa propre demande, par un décret signé par l’ex-Premier ministre français Manuel Valls.
La double nationalité de l’ancien chef de l’État, restée longtemps cachée, avait été révélée en 2023, provoquant une vive controverse à la veille de la présidentielle. Rajoelina avait alors affirmé avoir voulu « faciliter la scolarité de [ses] enfants en France », tout en assurant que « son attachement à Madagascar demeurait intact ».
Désormais uniquement citoyen français, Andry Rajoelina se retrouve dans l’impossibilité légale de briguer à nouveau la magistrature suprême malgache. Une page politique majeure se tourne sur la Grande Île.
]]>Dans un communiqué rendu public jeudi, le président du parti Les Démocrates a indiqué que cette rencontre vise à « examiner ensemble les voies de sortie de la crise actuelle » dans un esprit de « fraternité et de responsabilité nationale ».
Boni Yayi souligne que seul un dialogue sincère permettra d’organiser « des élections générales inclusives, transparentes et paisibles ».
Cette initiative intervient dans un contexte politique tendu marqué par le rejet du dossier de candidature du parti Les Démocrates à la présidentielle de 2026.
]]>« Ceux qui pouvaient gagner ces élections ont été écartés. Ce n’est pas une élection, c’est un braquage », a déclaré le fondateur du PPA-CI, radié de la liste électorale en raison d’une condamnation judiciaire.
Alors que plusieurs manifestations ont déjà fait quatre morts et conduit à de nombreuses arrestations, Laurent Gbagbo dit comprendre la colère des contestataires. « Je ne demande pas aux gens de descendre dans la rue, mais ceux qui manifestent contre ce braquage électoral, je les soutiens », a-t-il ajouté.
L’ancien président a par ailleurs précisé qu’il ne soutenait aucun candidat en lice, y compris Ahoua Don Mello, exclu de son parti. « Sa candidature n’a jamais été un sujet au sein du PPA-CI », a-t-il affirmé, appelant plutôt à une réflexion nationale sur la démocratie ivoirienne.
]]>Le général Toumani Koné, ancien chef du théâtre des opérations à Sévaré, devient le nouveau chef d’état-major de l’armée de terre. Connaisseur aguerri des zones de conflit, il est réputé pour sa connaissance fine des chefs du Jnim, le principal groupe jihadiste actif dans le pays.
Deux autres nominations renforcent l’état-major : le général Élisée Jean Dao, ex-ambassadeur du Mali en Chine et au Gabon, devient chef d’état-major général adjoint, tandis que le général Sambou Minkoro Diakité prend la tête de la sécurité militaire.
Ces changements traduisent la volonté du pouvoir de redonner un nouvel élan à une armée mise à rude épreuve. Sur le terrain, les combats se poursuivent et un blocus imposé par les jihadistes sur le carburant continue d’affecter durement les populations.
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