Le général Rudzani Maphwanya, chef d’état-major de l’armée sud-africaine, est au centre d’un couac diplomatique après un déplacement en Iran, le 12 août. Lors de cette visite, il a déclaré que l’Afrique du Sud et la République islamique partageaient « des objectifs communs » et a vivement critiqué Israël.
Le ministère sud-africain des Relations internationales a rapidement pris ses distances, rappelant que la politique étrangère relève uniquement de la présidence. Pretoria cherche en effet à apaiser ses relations avec Washington, alors que des négociations sont en cours pour alléger les droits de douane américains.
La présidence a qualifié ce voyage de « peu judicieux » et affirmé ne pas avoir été informée par le ministère de la Défense. L’opposition, elle, réclame des sanctions sévères, allant jusqu’à proposer une cour martiale. À quelques mois de sa retraite, le général Maphwanya devra s’expliquer devant le chef de l’État.
