Ce 8 mai marque le 80e anniversaire de la capitulation de l’Allemagne nazie, événement qui mit fin à la Seconde Guerre mondiale en Europe. Alors que les derniers témoins directs de ce conflit disparaissent, la commémoration prend cette année une résonance particulière, dans un contexte international marqué par le retour des tensions géopolitiques et la montée de discours extrémistes.

C’est dans la nuit du 7 au 8 mai 1945 que l’acte de capitulation fut signé à Berlin, scellant la fin d’un conflit qui aura coûté la vie à plus de 60 millions de personnes dans le monde. Pour la France, le 8 mai reste un jour de mémoire, inscrit dans le calendrier républicain comme symbole de la victoire contre la barbarie et de la reconquête des libertés.

À Lyon, haut lieu de la Résistance, les cérémonies officielles ont débuté dans la matinée avec un dépôt de gerbe au mémorial du Mont-Valérien, en présence de plusieurs responsables politiques et d’anciens combattants. Dans les écoles, les enseignants ont été invités à consacrer un temps pédagogique à la mémoire de la guerre et à la compréhension de ses enjeux contemporains.

Au-delà de l’hommage, cette date appelle à une vigilance renouvelée. « Commémorer, ce n’est pas seulement regarder le passé, c’est interroger le présent à la lumière de l’histoire », a déclaré la directrice du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD), qui organise jusqu’en septembre une exposition spéciale intitulée Résister hier, comprendre aujourd’hui.

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