« En raison des programmes d’essais menés par d’autres pays, j’ai demandé au ministère de la Guerre de relancer immédiatement les tests de nos armes nucléaires », a déclaré le président américain sur son réseau Truth Social, affirmant que les États-Unis possèdent « le plus grand arsenal nucléaire du monde ».
Cette annonce, jugée provocatrice par plusieurs observateurs, a précédé de peu la rencontre de Donald Trump avec son homologue chinois Xi Jinping à Busan, en Corée du Sud. Elle s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre Washington et Moscou, alors que la guerre en Ukraine perdure depuis plus de trois ans et demi.
De son côté, Vladimir Poutine a récemment salué le succès du missile de croisière à propulsion nucléaire Bourevestnik et du drone sous-marin Poséidon, des armes qu’il présente comme « sans équivalent ». Des démonstrations de force qui semblent avoir poussé Washington à réaffirmer sa puissance militaire.
Selon l’Institut Sipri, la Russie disposerait actuellement de 5 489 ogives nucléaires, contre 5 177 pour les États-Unis et environ 600 pour la Chine. Une course à l’armement qui, plus que jamais, ravive le spectre d’une nouvelle guerre froide.
]]>Les deux dirigeants ont entamé leurs échanges par une poignée de main symbolique, signe d’une volonté d’apaisement après des mois d’escalade tarifaire et de déclarations virulentes. La rencontre vise à relancer le dialoEgue entre les deux plus grandes puissances économiques du monde, dont la rivalité fragilise les marchés internationaux.
Au cœur des discussions : la décision récente de la Chine de restreindre ses exportations de terres rares, essentielles à l’industrie américaine. Cette mesure a suscité la colère du président américain, qui avait menacé de nouvelles surtaxes avant d’accepter finalement le face-à-face avec son homologue chinois.
Selon les observateurs, cette rencontre de Busan pourrait marquer un premier pas vers une désescalade, même si les différends structurels entre les deux pays restent profonds.
]]>« Mon fils, maintenant je suis convaincu que tu gouverneras avec la sagesse de Salomon et la puissance de David. »
Cette audience, simple mais symbolique, a mis en lumière la relation profondément humaine entre deux générations unies par la foi en la valeur du travail, la loyauté envers les siens et l’amour du pays.
Poursuivis pour détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux et autres infractions économiques, les deux accusés, actuellement installés à Londres, ne seront pas présents à l’audience. Leurs avocats, lors d’une conférence de presse en ligne, ont dénoncé une procédure « politique » et « biaisée », assurant que leurs clients n’avaient jamais été officiellement convoqués.
En réponse, le procureur général près de la Cour de cassation, Eddy Minang, a confirmé la tenue du procès et rejeté les accusations. « Les faits ont été commis à Libreville et les procédures respectent la loi », a-t-il déclaré, précisant que les prévenus seront jugés par contumace conformément au code de procédure pénale.
Ce procès marque une nouvelle étape dans la vaste opération anticorruption engagée depuis la chute du président Ali Bongo Ondimba en août 2023.
]]>Les victimes, principalement des bergers de retour de transhumance, participaient à un événement coutumier connu dans la zone. Des témoins affirment que les tirs ont visé aussi bien les hommes que les animaux. Le bilan provisoire évoque 32 morts, et les corps auraient été enterrés dans deux fosses communes.
La population locale dénonce un acte « injustifiable » et réclame une enquête indépendante. Pour l’heure, ni l’armée malienne ni le gouvernement de transition n’ont commenté ces accusations, qui s’ajoutent à une série de dénonciations d’exactions présumées contre des civils dans le centre du pays.
]]>« Je vous parle avec le cœur lourd, mais l’esprit apaisé », a-t-il déclaré, reconnaissant la déception et la colère de nombreux militants, tout en appelant à la sérénité et à la dignité. Pour lui, ce rejet ne marque pas la fin d’un combat, mais « le début d’une prise de conscience collective ».
Lodjou a tenu à exprimer sa profonde gratitude envers tous ceux qui ont soutenu le parti : femmes des marchés, jeunes volontaires, anciens militants, enseignants, artisans et paysans. « Une candidature peut être empêchée, mais une idée ne meurt jamais », a-t-il martelé.
S’il déplore une démocratie « blessée par ceux-là mêmes qui devraient la protéger », le leader des Démocrates a réaffirmé son choix de la non-violence : « Nous ne répondrons pas à l’injustice par la haine, mais par l’unité. »
Pour conclure, il a exhorté ses partisans à transformer cette épreuve en force : « Les obstacles d’aujourd’hui seront les fondations de la victoire de demain. »
« Vive le Bénin, vive la République, vive la démocratie », a-t-il lancé, sous les applaudissements nourris de ses sympathisants.
]]>Lorsqu’il affirme avoir rencontré Patrice Talon le 24 octobre « en tant qu’ancien président », Boni Yayi oublie que cet échange s’inscrivait dans un cadre républicain et non partisan. En tirant de cette rencontre des conclusions politiques, il cherche à transformer un geste de respect institutionnel en outil de polémique.
Le rejet de la candidature de Me Agbodjo n’est pas le fruit d’un complot, mais d’une décision légale rendue par la Cour constitutionnelle. Les lois électorales sont les mêmes pour tous, et Les Démocrates, qui ont déjà participé aux législatives de 2023, ne peuvent aujourd’hui se poser en victimes d’un système qu’ils connaissent parfaitement.
Au lieu d’accuser le pouvoir de tous les maux, Boni Yayi gagnerait à reconnaître les défaillances internes de son parti et à encourager la cohésion. Comme l’a rappelé Wilfried Léandre Houngbédji, « Boni Yayi fait du Mister Yayi », en refusant d’assumer ses responsabilités.
La démocratie béninoise n’a pas besoin de discours de diversion, mais de vérité et de responsabilité. Les institutions fonctionnent, et le peuple béninois sait faire la part des choses entre l’excuse politique et la réalité des faits.
Le dramaturge a expliqué avoir été convoqué pour un entretien dans le cadre du renouvellement de son visa avant de recevoir une lettre l’informant que le document serait annulé « à la discrétion » du département d’État. « Je n’ai pas de visa. Je suis interdit d’entrée », a-t-il ironisé, tout en conseillant à ceux qui souhaiteraient l’inviter aux États-Unis de « ne pas perdre leur temps ».
Wole Soyinka, figure majeure de la littérature africaine et défenseur de la démocratie au Nigeria, avait déjà renoncé à sa carte verte en 2016 pour protester contre l’élection de Donald Trump. Comparant à nouveau l’ex-président américain au dictateur ougandais Idi Amin Dada, il a déclaré : « Il se comporte comme un dictateur, il devrait en être fier. »
Le lauréat du Nobel a enseigné dans de prestigieuses universités américaines, dont Harvard et Cornell. L’ambassade des États-Unis à Abuja n’a pas souhaité commenter cette décision.
]]>Dans une déclaration rendue publique à Porto-Novo, le leader du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) a salué la décision de la Cour constitutionnelle validant les deux candidatures autorisées à concourir. Il a appelé les acteurs politiques et les citoyens à en respecter le verdict “dans l’esprit de l’État de droit et de la stabilité nationale”.
Tout en regrettant “l’absence d’un débat politique plus ouvert”, notamment en raison du différend entre le parti Les Démocrates et l’un de ses députés, Adrien Houngbédji a invité à la retenue et à la sérénité : “La paix sociale doit rester la priorité de tous.”
Le vétéran de la scène politique béninoise a également salué la posture “responsable” de Me Renaud Agbodjo, estimant que son attitude contribue à apaiser le climat politique.
Évoquant son choix, Adrien Houngbédji a affirmé que Romuald Wadagni “est indiscutablement le plus qualifié pour conduire les destinées du pays”, en raison de son expérience gouvernementale et de sa contribution aux réformes du régime Talon. Il a exprimé le vœu de voir en lui “le candidat du rassemblement et de la réconciliation nationale”.
Enfin, l’ancien président de l’Assemblée a annoncé son intention de s’impliquer activement dans la campagne, réaffirmant son engagement pour “la continuité démocratique, la stabilité et le progrès du Bénin”.
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