Le texte, soutenu par les États-Unis, a été approuvé par 13 voix sur 15, tandis que la Chine et la Russie se sont abstenues, sans utiliser leur droit de veto. Cette décision ouvre la voie à une mission chargée de sécuriser le territoire, faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire et soutenir la reconstruction.
La force internationale disposera d’un mandat initial de deux ans. Elle devra protéger les civils, maintenir la stabilité et contribuer à la remise en place d’une administration fonctionnelle, sous la supervision d’un comité spécial créé par la résolution.
L’ONU justifie cette mesure par la nécessité d’installer un cadre de sécurité durable après des mois de violence. Plusieurs pays, notamment d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, ont déjà manifesté leur disponibilité pour participer à la mission.
Cette décision marque une étape importante dans la gestion du conflit à Gaza, même si de nombreuses questions restent en suspens, notamment concernant le rôle futur des autorités palestiniennes et les conditions d’un retour à la gouvernance locale.
]]>« Très bientôt. Ça va arriver très bientôt. Et ça se passe bien à Gaza », a affirmé Trump en réponse à un journaliste. La bande de Gaza continue de faire face à une situation humanitaire critique, près d’un mois après l’instauration d’une trêve entre Israël et le Hamas.
]]>Mais la rencontre a aussi mis en lumière des divergences. Si l’Égypte et la Turquie ont récemment rétabli leurs relations, Le Caire reste méfiant face aux ambitions régionales d’Ankara. Selon des sources diplomatiques égyptiennes, l’Égypte soutient la reconstruction de Gaza, mais refuse que la Turquie y joue un rôle politique dominant.
Cette réunion illustre les tensions persistantes autour de la gestion post-conflit de Gaza, malgré le cessez-le-feu toujours fragile en vigueur depuis deux semaines.
]]>Ce rendez-vous, organisé à la hâte, réunit une vingtaine de dirigeants internationaux, parmi lesquels Emmanuel Macron, Keir Starmer, Recep Tayyip Erdogan et Antonio Guterres. Trump et al-Sissi devraient y signer un document symbolique marquant la « fin de la guerre » dans la bande de Gaza.
Ni Israël ni le Hamas n’ont été conviés à ce sommet, qui se veut avant tout un signal diplomatique. Les discussions devraient porter sur les questions clés de l’après-guerre : désarmement du Hamas, retrait de l’armée israélienne, reconstruction du territoire et gouvernance future de Gaza.
Pour la France et l’Arabie Saoudite, cette rencontre est aussi l’occasion de promouvoir leur plan pour l’après-conflit. Emmanuel Macron a récemment proposé le déploiement d’une « force internationale de stabilisation » afin d’accompagner le retour à la paix.
Malgré son caractère essentiellement symbolique, le sommet de Charm el-Cheikh offre à Donald Trump une tribune pour se poser en artisan de la paix au Moyen-Orient.
]]>Dans un entretien accordé à la chaîne américaine CBS, diffusé dimanche, le chef de l’État a jugé cette exigence « claire » et incontournable.
La France doit par ailleurs reconnaître officiellement l’État palestinien, en coordination avec une dizaine d’autres pays, lors du sommet prévu lundi 22 septembre au siège des Nations unies à New York.
Plusieurs responsables onusiens dénoncent l’obstruction de l’aide humanitaire par Israël. « La nourriture s’accumule aux frontières », a déploré Tom Fletcher, coordinateur humanitaire. Le Haut-Commissaire Volker Türk a rappelé qu’« affamer des populations à des fins militaires constitue un crime de guerre ».
Le secrétaire général Antonio Guterres appelle de son côté à un cessez-le-feu immédiat, à la libération des otages et à un accès humanitaire sans entrave, alors que l’offensive israélienne se poursuit.
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