Ce faste ne passe pas auprès de nombreux habitants. Depuis plusieurs jours, des banderoles « No Space for Bezos » s’affichent sur les murs de la ville, des tracts proclamant « Venise n’est pas à vendre, Venise n’est pas à louer » circulent sur les quais, et des graffitis contestataires s’accumulent le long des canaux. Un collectif citoyen, formé pour l’occasion, dénonce un événement jugé « indécent » et « destructeur », dans une ville déjà éprouvée par le tourisme de masse et la montée des eaux.

« Ce mariage symbolise l’arrogance des élites mondialisées », déplore Matteo, jeune activiste vénitien. « Ils veulent faire de notre ville leur décor, sans se soucier de ses fragilités. »

Le programme des festivités, gardé strictement secret par les organisateurs et les prestataires sous clauses de confidentialité, alimente les tensions. Si l’on en croit certains médias italiens, les célébrations devraient inclure une soirée sur l’île privée de San Giorgio, une parade sur la lagune et un dîner somptueux au palais Papadopoli, propriété de la famille Aman, célèbre pour ses hôtels de luxe.

Le mariage de Jeff Bezos survient dans un contexte politique sensible. Le milliardaire, désormais actif dans l’industrie spatiale avec Blue Origin, est accusé de s’être rapproché de Donald Trump, réélu à la présidence américaine en 2024, et régulièrement critiqué pour sa vision autoritaire du pouvoir. Un rapprochement qui n’échappe pas aux contestataires vénitiens.

« Ce n’est pas juste un mariage, c’est un message politique », avance Giulia, membre d’un comité écologique local. « Le symbole d’un pouvoir qui s’impose au mépris des communautés locales et de la planète. »

Witkoff a précisé que les négociations porteront principalement sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques, ainsi qu’un cessez-le-feu maritime en mer Noire. « Je pense que les Russes ont accepté ces deux points. J’ai bon espoir que les Ukrainiens l’accepteront également », a-t-il déclaré.

La question des infrastructures énergétiques est cruciale dans le contexte actuel, alors que l’Ukraine continue de faire face à des attaques ciblant ses installations vitales. Witkoff a souligné que cette trêve envisagée aurait des implications significatives pour la sécurité énergétique de la région.

La délégation américaine, qui se rendra à Jeddah pour les négociations, sera dirigée par le secrétaire d’État Marco Rubio et le conseiller à la Sécurité nationale Mike Waltz. Cependant, les noms des représentants russes et ukrainiens n’ont pas encore été divulgués, soulevant des questions sur la composition des négociations.

Les discussions à Jeddah surviennent dans un contexte de tensions croissantes et d’appels internationaux à la paix en Ukraine. Alors que les combats se poursuivent, le monde attend avec impatience les résultats de ces pourparlers cruciaux, qui pourraient marquer une étape importante vers la fin du conflit.

Lors de l’interview, Kamala Harris a souligné qu’elle représentait une nouvelle génération de leaders et qu’elle était prête à imprimer sa propre marque sur la campagne électorale en cours. Malgré cela, elle a également tenu à souligner qu’elle respectait le mandat de Joe Biden et ne reniait pas son travail en tant que président.

L’interview, qui a duré une trentaine de minutes, a été par moments tendue, notamment lorsque Kamala Harris a été confrontée à des questions concernant l’immigration ou le prétendu déclin cognitif de Joe Biden. Elle a également critiqué vertement le président actuel, Donald Trump, l’accusant de « rabaisser » les Américains et de menacer ses critiques de prison.

Avant cette interview sur Fox News, Kamala Harris s’était adressée aux républicains lors d’un rassemblement en Pennsylvanie, appelant à l’unité et affirmant qu’il y avait une place pour tous les Américains, quel que soit leur parti politique. Elle a également qualifié Donald Trump de « déséquilibré » et a cité un ancien haut responsable militaire le décrivant comme « fasciste jusqu’au bout des ongles ».

Ces débats s’annoncent comme des moments cruciaux dans la course à la Maison Blanche, offrant aux électeurs l’opportunité d’entendre les visions et les propositions des deux candidats sur les grands enjeux nationaux et internationaux.

Les électeurs sont déjà impatients de voir ces confrontations entre Donald Trump, connu pour son tempérament impulsif et ses prises de position controversées, et Kamala Harris, dont l’expérience politique et la passion pour la justice sociale ont fait d’elle une figure montante au sein du Parti démocrate.