Le tirage offre deux affiches explosives : Gabon – Nigeria et Cameroun – RDC. Les Super Eagles, revenus de loin grâce à leur large victoire (4-0) face au Bénin et un triplé de Victor Osimhen, arrachent in extremis leur place de meilleur deuxième au détriment du Burkina Faso.
Le Gabon, solide tout au long de la campagne, tentera de confirmer sa belle forme face à une équipe nigériane relancée. De l’autre côté, les Lions indomptables du Cameroun affronteront des Léopards de la RDC ambitieux et revanchards.
Ces barrages, disputés au Maroc les 13 et 16 novembre, se joueront à élimination directe. Le vainqueur du mini-tournoi représentera l’Afrique au barrage intercontinental de la FIFA prévu en mars 2026.
La dernière marche avant le rêve américain.
Avant ce choix, Luca avait porté le maillot des équipes de jeunes de France, notamment les U17, avec lesquels il avait brillé lors du championnat d’Europe 2015. N’ayant jamais joué pour l’équipe A française, il est parfaitement éligible pour jouer avec les Fennecs, le pays d’origine de ses grands-parents paternels, originaires de Kabylie.
Formé au Real Madrid, Luca Zidane a également évolué au Racing Santander, Rayo Vallecano et SD Eibar. Ses frères Enzo, Théo et Elyaz sont également footballeurs professionnels, avec des carrières en Espagne et des doubles nationalités franco-algéro-espagnoles.
]]>Selon la Fédération indienne de football (AIFF), le dossier de candidature sera soumis cette semaine à la Confédération asiatique de football (AFC). Le pays devra convaincre face à des poids lourds comme le Qatar et l’Arabie saoudite, déjà en lice, ainsi que l’Iran et l’Ouzbékistan, également intéressés.
Praful Patel, président de l’AIFF, a exprimé sa confiance dans les capacités du pays à organiser un événement d’une telle ampleur :
« D’ici 2027, l’Inde sera prête à non seulement accueillir la compétition, mais aussi à s’y illustrer sportivement », a-t-il affirmé.
Le ministre indien des Sports, Kiren Rijiju, a quant à lui salué cette candidature comme « une étape décisive pour un pays passionné de sport, bien au-delà du seul cricket ».

Considérée par Sepp Blatter comme un « géant endormi » du football, l’Inde multiplie les initiatives pour se positionner sur la scène mondiale. Après avoir organisé la Coupe du monde U17 en 2017 et prévu d’accueillir la Coupe d’Asie féminine en 2022, le pays poursuit sa stratégie avec détermination.
La Super League indienne, lancée récemment, a permis de dynamiser le football local et d’attirer l’attention de la communauté internationale. Si elle obtient l’organisation de la Coupe d’Asie 2027, l’Inde franchirait un nouveau cap dans son ascension sportive, en attendant peut-être une candidature aux Jeux olympiques de 2032.
Sur le plan sportif, la sélection masculine indienne est encore loin des sommets, classée 104e par la FIFA. Mais l’évolution des infrastructures, la montée en puissance de la ligue professionnelle et le soutien politique affiché montrent que l’Inde ne veut plus rester en marge du football mondial.
]]>Dimanche soir, le MetLife Stadium du New Jersey ne sera pas seulement le théâtre de la finale du Mondial des clubs entre le PSG et Chelsea. Il sera aussi, et peut-être surtout, le décor d’une séquence politique savamment orchestrée. Donald Trump, en campagne pour un retour à la Maison Blanche, assistera au match aux côtés de Gianni Infantino, président de la Fifa. Une image forte, à douze mois du Mondial 2026 que les États-Unis coorganiseront avec le Canada et le Mexique.
Un rapprochement assumé avec la Fifa
Trump n’a jamais caché sa volonté de faire du sport et du football en particulier un levier d’influence à l’international. Sa relation privilégiée avec Gianni Infantino remonte à son premier mandat. En mars, le président de la Fifa s’était déjà rendu à la Trump Tower puis à Mar-a-Lago. Le trophée du Mondial des clubs, exposé un temps dans le Bureau ovale, symbolise ce lien étonnant entre politique et ballon rond.

La conférence de presse tenue samedi dans les nouveaux locaux de la Fifa à New York ironiquement installés dans un immeuble estampillé Trump illustre encore cette proximité. À la veille du match, Infantino a même confié que Donald Trump avait évoqué la passion de son fils Barron, 19 ans, pour le football. « Quand vous êtes parent, vous aimez ce que vos enfants aiment », a glissé le patron de la Fifa, suggérant un intérêt sincère de l’ancien président pour le soccer.
Un sport à conquérir pour une image à réinventer
Si le football reste loin derrière le basket, le football américain et le baseball en popularité aux États-Unis, Trump y voit une opportunité stratégique. En misant sur la Coupe du monde 2026 dont l’attribution a été obtenue sous sa présidence en 2018 il espère projeter une image d’homme d’influence globale et faire du sport un outil de soft power américain.
Dans ce contexte, le Mondial des clubs version 32 équipes, organisé pour la première fois aux États-Unis, fait figure de répétition générale. Malgré quelques critiques sur la surcharge du calendrier et des stades parfois clairsemés, Gianni Infantino a salué « une réussite » et proclamé, reprenant une formule chère à son hôte du jour : « L’âge d’or du football de clubs a commencé ».
Entre ballon rond et calcul électoral
L’offensive footballistique de Trump n’est pas qu’une question d’image. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large : reconquérir un électorat jeune, multiculturel, urbain des segments où le football est en pleine croissance. Le sport devient ici un vecteur politique, un moyen de construire un récit fédérateur autour d’une Amérique conquérante, accueillante et en pleine ascension sur la scène mondiale.
Reste à savoir si ce pari portera ses fruits dans les urnes… ou seulement dans les tribunes.
]]>Initialement fixés à des tarifs jugés prohibitifs, atteignant 306 euros, la FIFA a été contrainte de réviser sa stratégie tarifaire. Les prix ont été abaissés à 200 euros, mais cette décision n’a pas suffi à rassurer les organisateurs. La fédération s’inquiète de la vente des billets, craignant de voir le stade presque vide lors de l’inauguration de la compétition.
En effet, bien que le papier évoque des affrontements prometteurs, la réalité est tout autre. Les matchs les plus demandés de cette édition incluent des équipes comme Boca Juniors et le Real Madrid, qui semblent capter l’attention des supporters nord-américains. Parmi les rencontres les plus prisées figurent Boca Juniors-Benfica, Boca Juniors-Bayern Munich, et Real Madrid-Al Hilal, tandis que le PSG ne semble pas susciter le même engouement, malgré son récent triomphe en Ligue des champions.
L’incertitude concernant l’obtention de visas pour se rendre dans l’une des onze villes hôtes (Atlanta, Charlotte, Cincinnati, Miami, Pasadena, Nashville, East Rutherford, Philadelphie, Washington, Orlando, Seattle) pèse également sur l’attractivité de l’événement. Des réticences émises par des figures politiques, dont Donald Trump, sur les questions d’immigration, n’arrangent pas la situation.
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Dès le coup d’envoi, le club mexicain, vainqueur d’Al Ahly aux tirs au but lors de leur demi-finale, a montré une grande détermination. Malgré un début de match marqué par une légère domination de Pachuca, le Real Madrid a su faire preuve de patience. Les Mexicains, très présents en milieu de terrain, ont créé quelques occasions, mais n’ont pas réussi à vraiment inquiéter le portier belge Thibaut Courtois.
Cependant, la magie de Vinicius Junior est rapidement entrée en scène. À la 37e minute, le Brésilien, après avoir été servi par le prometteur Jude Bellingham, a fait preuve d’une habileté exceptionnelle en éliminant le gardien adverse d’un double dribble. Il a ensuite offert sur un plateau un but tout fait à Kylian Mbappé, qui ne s’est pas fait prier pour ouvrir le score (1-0). Le scénario de la rencontre aurait pu être très différent, mais Mbappé a failli réaliser un doublé juste avant la mi-temps, sa frappe manquant le cadre.
Au retour des vestiaires, le Real Madrid a fait preuve d’un réalisme sans faille. Rodrygo, après avoir mystifié deux défenseurs par une feinte de frappe, a inscrit un magnifique but enroulé du droit à l’entrée de la surface (2-0, 53e). Bien que les Merengues aient légèrement relâché leur emprise sur le match, ils ont su maintenir leur avance tout en se créant d’autres occasions.
Pachuca a tenté de réagir, mais les tentatives de Gonzalez et Rondon ont encore une fois été neutralisées par une défense madrilène intraitable. C’est dans les derniers instants du match que Vinicius Junior a définitivement scellé la victoire en transformant un penalty consécutif à une faute de Lucas Vazquez (3-0, 84e).
Cette victoire marque la sixième Coupe Intercontinentale du Real Madrid, et le club s’assure ainsi une nouvelle fois sa place parmi les plus grands de l’histoire du football. Carlo Ancelotti, avec ce 15e titre en tant qu’entraîneur des Merengues (un record), s’est montré ravi de la performance de ses joueurs et de leur capacité à briller sur la scène internationale.
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Du 13 juin au 13 juillet 2025, les États-Unis accueilleront la Coupe du Monde des Clubs, réunissant 32 des meilleurs clubs du monde. Avec la participation du Paris Saint-Germain, de l’Atlético de Madrid, et d’autres géants du football mondial, cette compétition promet des affrontements spectaculaires et lucratifs. Attention toutefois, ce tournoi pourrait également créer un précédent pour les compétitions à venir.
Le projet original de la Super League, annoncé en avril 2021, a été éclipsé par une forte opposition de la part de l’UEFA et de nombreuses revendications de clubs, le poussant au bord du désastre. Néanmoins, trois ans plus tard, le Real Madrid, en partenariat avec l’agence A22 Sports Management, a su faire preuve de résilience. C’est ainsi qu’une nouvelle proposition a vu le jour. En décembre 2023, des informations ont circulé évoquant l’implication de 60 à 80 équipes issues de 27 pays de l’Union Européenne, rouvrant les discussions autour d’une ligue élitiste.
La récente décision de la justice européenne d’autoriser la création d’une Super League a relancé les débats. La compétition deviendrait alors une plateforme accessible à un large éventail de clubs, tout en restant un terrain de jeu pour les équipes les plus prestigieuses. Pour les supporters et les puristes du football, la pérennité du sport est en jeu. Les critiques énoncent que ce modèle pourrait accentuer les inégalités entre clubs et rendre les championnats locaux moins compétitifs.
Alors que la Super League semble renaître de ses cendres, les véritables intentions derrière cette initiative restent floues. S’agit-il d’une consolidation du pouvoir des clubs riches sur le football européen, ou d’une véritable tentative de fournir une alternative viable et lucrative aux compétitions existantes ? Les prochains mois seront cruciaux pour observer comment se développe cette Super League tant controversée et si elle saura convaincre les sceptiques de sa légitimité.
Les acteurs du football, des fans aux dirigeants, resteront attentifs aux annonces futures, alors que les discussions autour de l’avenir du sport continuent de captiver l’attention. Le retour de la Super League pourrait bien redéfinir les règles du jeu dans un environnement en perpétuelle évolution. La balle est désormais dans le camp des clubs et des instances du football européen.
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« Le dévouement du Maroc à ce sport a établi une référence pour les autres », a déclaré le président de la FIFA, soulignant ainsi l’importance de ce pays dans l’essor du football africain. Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a également loué les contributions du Maroc, tant sur le terrain qu’en dehors. « Les investissements et le leadership du Maroc continuent d’inspirer le progrès à travers le continent », a-t-il déclaré, ajoutant que cette initiative soutiendra le développement des fédérations et des talents émergents.
La création du Bureau Afrique de la FIFA au Maroc est perçue comme une étape clé vers le renforcement des infrastructures et des programmes de formation sur le continent. Avec des installations modernes et une expertise technique, le bureau se positionne comme un catalyseur pour le développement durable du football africain.
L’importance de cette décision a été reflétée lors des récents CAF Awards, où les performances des joueurs et des entraîneurs marocains ont été mises à l’honneur. Bouchra Karboubi a été élue meilleure arbitre féminine de l’année, tandis que Doha El Madani a été reconnue comme la meilleure jeune joueuse. Lamia Boumehdi a également été célébrée en tant que meilleure entraîneuse féminine, témoignant des avancées significatives du pays dans le secteur.
Motsepe a déclaré lors de la cérémonie : « Aujourd’hui, nous célébrons le meilleur de l’Afrique : ses joueurs, ses réalisations et ses immenses progrès dans le football. La présence de tout le monde ici est la preuve que le football africain est désormais davantage reconnu et respecté sur la scène internationale. »
Le choix du Maroc comme siège du Bureau Afrique de la FIFA est voué à renforcer la position du pays en tant que leader du football sur le continent. Ce nouveau bureau permettra non seulement d’améliorer les standards de jeu, mais également d’encourager la coopération entre les différentes fédérations africaines.
]]>Initialement créée en 2000, la Coupe du monde des clubs réunissait un nombre limité de clubs sur une période de quelques jours en fin d’année. Mais avec la volonté de Gianni Infantino d’en faire un événement majeur du calendrier footballistique mondial, la compétition a été repensée pour accueillir plus d’équipes et se dérouler durant l’été.
Cependant, les joueurs et leurs représentants syndicaux estiment que le calendrier actuel est déjà trop chargé, entre les compétitions de clubs et les rencontres internationales. La Fifa est accusée d’avoir ignoré les préoccupations des syndicats et d’avoir poursuivi son programme d’expansion des compétitions de manière unilatérale.
La question du respect du bien-être des joueurs et de la préservation de leur santé physique et mentale est au cœur des critiques formulées à l’encontre de la Fifa. Les syndicats demandent une réévaluation du calendrier des compétitions pour éviter une surcharge qui pourrait nuire à la performance des joueurs et augmenter le risque de blessure.
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