Des agents des douanes auraient exigé de l’argent à des transporteurs pour autoriser le passage de camions pourtant déjà dédouanés. Lorsque le dossier est arrivé devant la justice, plusieurs magistrats chargés de l’enquête auraient, à leur tour, perçu des pots-de-vin afin de prononcer un non-lieu, en dépit de preuves vidéo et de témoignages recueillis par les enquêteurs.
Les personnes mises en cause font désormais face à des poursuites pour corruption, trafic d’influence et blanchiment de capitaux. Les autorités burkinabè assurent vouloir aller « jusqu’au bout » afin de réaffirmer la lutte contre l’impunité et restaurer la confiance dans les institutions.
]]>Interpellé le 15 mai dernier, Richard Boni Ouorou est accusé d’avoir tenté d’influencer des cadres du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique afin d’obtenir plus rapidement le récépissé de reconnaissance officielle de son parti. Selon le procureur spécial, les faits retenus pourraient lui valoir entre 5 et 10 ans de prison.
Outre Boni Ouorou, deux hauts fonctionnaires du ministère ont également été placés en détention provisoire. Il s’agit du directeur des partis politiques et des affaires électorales et d’un cadre de la Direction des affaires intérieures et des cultes. Un troisième suspect, le secrétaire général du ministère, est également poursuivi mais laissé en liberté provisoire.
Malgré les plaidoiries de la défense, le juge des libertés et de la détention a suivi les réquisitions du ministère public. Le dossier sera jugé ultérieurement par la CRIET, juridiction spéciale souvent critiquée par l’opposition pour son usage supposé politique.
Anciennement proche de l’opposition, Richard Boni Ouorou s’était illustré ces dernières années par ses critiques virulentes du président Patrice Talon, avant de lancer son propre parti, Le Libéral, qu’il présente comme une alternative centriste. Son arrestation soulève des interrogations au sein de l’opinion publique, notamment sur la liberté politique au Bénin, où les procédures judiciaires contre les opposants sont régulièrement dénoncées comme étant motivées par des considérations politiques.
]]>Selon les informations disponibles, les fondateurs du parti LLB avaient déposé leur dossier de déclaration administrative de constitution en août 2024. Après plusieurs mois de procédures administratives, le récépissé provisoire a été délivré le 25 avril 2025. Cependant, il a été révélé que deux cadres du Ministère, l’un de la Direction des Affaires intérieures et des Cultes et l’autre de la Direction des Partis politiques et des Affaires électorales, auraient sollicité et reçu des sommes d’argent du principal responsable du parti en création en échange de facilités pour l’aboutissement du dossier.
Informé de ces pratiques illicites, le Ministre de l’Intérieur a pris des mesures immédiates. Les deux fonctionnaires concernés ainsi que le présumé corrupteur ont été interpellés par la Police républicaine et la Brigade économique et financière a été saisie pour approfondir l’enquête. Les deux agents incriminés ont été suspendus sans délai en attendant les suites judiciaires.
Cette affaire est un coup dur pour le Ministère de l’Intérieur du Bénin, qui doit faire face à des accusations de corruption et de manque de transparence. Le Ministre de l’Intérieur a assuré que des mesures seraient prises pour prévenir de telles pratiques à l’avenir et pour garantir l’intégrité des processus administratifs.
Deux agents du Ministère de l’Intérieur du Bénin ont été suspendus pour corruption présumée.
Les deux fonctionnaires auraient sollicité et reçu des sommes d’argent du principal responsable du parti « Le Libéral » (LLB) en échange de facilités pour l’aboutissement du dossier de reconnaissance du parti.
Le Ministre de l’Intérieur a ordonné l’interpellation des fonctionnaires concernés ainsi que du présumé corrupteur par la Police républicaine et la saisie de la Brigade économique et financière pour approfondir l’enquête.
Le Ministre de l’Intérieur a assuré que des mesures seraient prises pour prévenir de telles pratiques à l’avenir et pour garantir l’intégrité des processus administratifs.
Les fondateurs du parti LLB n’ont pas encore réagi publiquement à cette affaire.
La Brigade économique et financière est chargée d’approfondir l’enquête sur les faits de corruption présumée.
Les suites judiciaires seront suivies de près par les autorités compétentes.
En 2023, l’ancien chef d’État avait été condamné à huit ans et dix mois de prison pour corruption passive et blanchiment d’argent dans le cadre du vaste scandale Lava Jato, une enquête tentaculaire ayant mis au jour un système de corruption au sein de plusieurs entreprises publiques brésiliennes, dont le géant pétrolier Petrobras.
Fernando Collor de Mello a dirigé le Brésil de 1990 à 1992, devenant à l’époque le plus jeune président élu du pays. Il avait été contraint à la démission en plein scandale de corruption, échappant de peu à une destitution par le Congrès. Après une longue traversée du désert politique, il avait retrouvé un siège de sénateur et s’était montré actif jusqu’à ces dernières années.
L’ordre d’incarcération a été signé cette semaine, mettant fin à une période durant laquelle Collor de Mello avait tenté, en vain, de faire suspendre ou annuler sa condamnation. Une source policière, s’exprimant sous couvert de l’anonymat, a confirmé l’arrestation et précisé que l’ancien président devrait être transféré prochainement dans un établissement pénitentiaire fédéral.
Cette arrestation, très symbolique, intervient alors que le Brésil cherche à renforcer la crédibilité de ses institutions judiciaires dans la lutte contre l’impunité des élites. Elle marque aussi une nouvelle étape dans le nettoyage de la classe politique brésilienne, entamé il y a plus de dix ans avec les révélations du scandale Lava Jato.
]]>Cette inculpation est un coup dur pour l’ancien président Moon Jae-in, qui avait promis de lutter contre la corruption lors de son mandat. Les procureurs du district de Jeonju ont ouvert une enquête sur cette affaire en 2018, mais il a fallu plusieurs années pour aboutir à cette inculpation.
Selon les procureurs, Moon Jae-in aurait utilisé son influence pour aider son gendre à obtenir un emploi dans une compagnie aérienne. En échange, il aurait reçu 217 millions de wons, soit environ 132 200 euros.
Cette inculpation pourrait avoir des conséquences politiques importantes en Corée du Sud. Moon Jae-in est toujours une figure influente dans le pays et son parti, le Parti démocrate, pourrait être affecté par cette affaire.
Les réactions à cette inculpation sont nombreuses en Corée du Sud. Les partisans de Moon Jae-in dénoncent une « chasse aux sorcières » politique, tandis que ses détracteurs applaudissent l’action des procureurs.
Moon Jae-in devra maintenant comparaître devant la justice pour répondre de ces accusations. Les procureurs devront prouver que l’ancien président a bien reçu de l’argent en échange de cette faveur et que son gendre a bénéficié d’un traitement de faveur.
]]>Le procureur, debout face à Sarkozy, a présenté un réquisitoire sans concession, qualifiant le dossier de « émaillé de mensonges, d’interférences et de manipulations », y compris de la part de l’ancien chef d’État. Il a insisté sur le fait que ce procès ne se limite pas à des manquements de la classe politique en matière de probité, mais qu’il s’agit d’un véritable « pacte de corruption inconcevable, inouï et indécent » orchestré par un groupe restreint d’individus.

Les réquisitions ont également porté sur les explications fournies par Claude Guéant et Brice Hortefeux, deux anciens collaborateurs de Sarkozy, qui avaient effectué un voyage en Libye en 2005. Les magistrats ont jugé leurs déclarations « extravagantes » et ont exprimé leur conviction que c’était Sarkozy lui-même qui avait envoyé ses proches négocier des arrangements douteux avec le régime libyen.
Un magistrat, visiblement agacé, a lancé : « On se moque de vous ! » à l’adresse de la présidente du tribunal, soulignant ainsi son scepticisme quant aux arguments de la défense, qui tentent de faire porter la responsabilité sur Ziad Takieddine, l’intermédiaire impliqué dans ces négociations.
S’adressant directement à Nicolas Sarkozy, le procureur a évoqué une « ambition dévorante » qui aurait conduit l’ancien président à sacrifier les valeurs qu’il était censé incarner. Les réquisitions devraient se poursuivre jusqu’à jeudi soir, et si Sarkozy est reconnu coupable, il risque jusqu’à 10 ans de prison et 375 000 euros d’amende.
Ce procès constitue un tournant majeur dans la carrière de l’ancien président, qui a toujours nié les accusations portées contre lui et maintenu que les fonds de sa campagne provenaient de sources légales. Cependant, les révélations et les accusations qui émergent au cours de ce procès pourraient avoir des répercussions durables sur sa réputation et sa légitimité politique.
]]>L’arrestation d’Imamoglu, figure du CHP et principal rival du président Recep Tayyip Erdogan, a déclenché une mobilisation populaire inédite depuis le mouvement de protestation de Gezi en 2013. Des rassemblements ont eu lieu dans plus de 55 des 81 provinces, selon un décompte effectué par l’AFP. Cette intense mobilisation souligne la profondeur du mécontentement envers le régime. Les autorités ont par ailleurs effectué des centaines d’arrestations lors de ces manifestations.
Accusé également de « terrorisme », Ekrem Imamoglu, a réaffirmé sa détermination face à la justice, déclarant « Je ne plierai jamais, tout ira bien. » Il a appelé ses partisans à la mobilisation et à la résistance, promettant que cette « tache noire sur la démocratie » serait battue. Ses avocats ont annoncé un recours en appel.
La poursuite d’Ekrem Imamoglu pour des accusations qualifiées d’«immorales et sans fondement» par ses partisans suscite des inquiétudes quant à une possible instrumentalisation de la justice pour des raisons politiques. L’arrestation du maire d’Istanbul pourrait potentiellement ouvrir la voie à son remplacement par un administrateur nommé par l’État, selon l’opposition. La perspective d’un tel changement dans la gestion de la plus grande ville du pays ajoute au sentiment d’injustice et aggrave la crise politique qui traverse la Turquie.
]]>Pendant ses années à la tête du pays, Yayi Boni a trahi la confiance du peuple béninois en utilisant le pouvoir à des fins personnelles et partisanes. Au lieu de servir l’intérêt général, il a préféré s’enrichir et favoriser ses proches, créant ainsi un système de népotisme et de favoritisme qui a étouffé toute tentative de progrès véritable.
La corruption a été omniprésente sous son règne, avec des concours truqués, des contrats douteux et des détournements de fonds massifs qui ont saigné les finances publiques. Les ressources du pays ont été pillées au profit d’une élite corrompue, laissant le peuple béninois dans la misère et le désespoir.
En parallèle, Yayi Boni a cherché à étouffer toute opposition et à museler la voix du peuple. Les manifestations pacifiques ont été réprimées dans le sang, les médias ont été censurés et la liberté d’expression a été bafouée. Toute critique de son régime était étouffée dans l’œuf, jetant ainsi le Bénin dans un climat de peur et de répression.
Mais le pire reste à venir : ils ont trahi le peuple béninois en recrutant des chasseurs pour affronter la force républicaine, mettant ainsi en péril la sécurité nationale et la stabilité du pays. Cette trahison impardonnable démontre un mépris total pour les institutions démocratiques et sa soif insatiable de pouvoir. Face à cette sombre réalité, l’arrivée au pouvoir de son Patrice Talon en 2016 a été un souffle d’air frais pour le Bénin.
Il a hérité d’un pays en ruine, mais avec détermination et courage, il a entrepris de nettoyer les écuries d’Augias laissées par son prédécesseur. Sous son leadership, le Bénin a connu une transformation remarquable, avec des réformes audacieuses visant à restaurer la confiance du peuple béninois et à reconstruire les institutions démocratiques.
La lutte contre la corruption a été menée sans relâche, et les coupables ont été traduits en justice, quel que soit leur rang ou leur statut. En 2026, le peuple béninois se trouve à un carrefour critique de son histoire. Il est temps de choisir entre un avenir de progrès et de prospérité sous le leadership éclairé de son excellence Patrice Talon, ou de retomber dans les ténèbres de la corruption et de la tyrannie sous l’ombre sinistre de l’ex-président Yayi Boni.
Le Bénin ne peut plus se permettre de revivre les erreurs du passé ; il est temps d’avancer vers un avenir meilleur, où la justice, la liberté et la dignité humaine prévaudront toujours.
]]>