Le Sénégal examine actuellement son projet de loi de finances 2026 dans un contexte économique tendu. Avec une dette publique estimée à plus de 130 % du PIB, Dakar cherche à rassurer ses partenaires, dont le Fonds monétaire international (FMI), qui presse le pays de réduire son endettement et de rétablir l’équilibre budgétaire.

Pour y parvenir, le gouvernement prévoit de réduire les dépenses de fonctionnement et de renforcer la pression fiscale. L’impôt sur les sociétés et celui sur le revenu devraient chacun augmenter de 5 %, tandis que de nouvelles taxes sur les jeux de hasard, les transferts d’argent et le foncier sont à l’étude. Les exonérations fiscales seront progressivement supprimées et les subventions à l’électricité revues à la baisse.

Ces mesures visent à générer 6 000 milliards de FCFA de recettes supplémentaires sur trois ans. Mais le FMI met en garde contre un « choc fiscal », estimant que la charge pèsera trop lourdement sur les ménages et les entreprises.

Le texte est encore en discussion devant la commission des finances de l’Assemblée nationale, qui a jusqu’au 15 décembre pour l’adopter.

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