➤ Une réaction jugée « nécessaire » par Bamako
Selon la HAC, le contenu incriminé contenait des propos et images pouvant créer la confusion auprès du public et nuire à la cohésion nationale.
Les responsables de l’institution affirment que cette sanction vise à protéger l’espace médiatique malien contre ce qu’ils qualifient de dérives informationnelles.
➤ Les deux chaînes françaises déjà sous tension dans la région
LCI et TF1 avaient déjà fait l’objet de critiques de la part de certains gouvernements africains pour le traitement jugé déséquilibré de l’actualité de la région.
Cette nouvelle décision malienne s’inscrit donc dans un durcissement progressif des relations entre Bamako et plusieurs médias occidentaux.
➤ Vers un paysage médiatique davantage contrôlé
La HAC rappelle que d’autres organes de presse étrangers ont déjà été sanctionnés par le passé pour des manquements similaires.
Elle insiste sur la nécessité, pour les médias opérant au Mali, de respecter les règles professionnelles, de vérifier leurs informations et d’éviter tout contenu pouvant être interprété comme de la désinformation.
➤ Une décision qui relance le débat
Cette suspension soulève de nouveau la question de la liberté de la presse et des relations entre États africains et médias internationaux.
Si certains saluent une décision de souveraineté, d’autres y voient un risque d’isolement informationnel.
Un individu armé repéré près d’une école
Aux alentours de 10h45, les forces de la BRI sont alertées : un individu muni d’une machette et d’un couteau circule autour de l’établissement scolaire, provoquant l’inquiétude des riverains.
Les agents se dépêchent sur les lieux et aperçoivent immédiatement le suspect, qui tente de prendre la fuite à grande vitesse.
Une poursuite brève et efficace
La tentative d’évasion n’aura été que de courte durée. Grâce à une intervention maîtrisée, les éléments de la BRI parviennent à rattraper et neutraliser l’individu sans incident majeur. L’homme transporte un téléphone récemment volé, renforçant les soupçons pesant contre lui.
Une récidive quasi immédiate
Le plus surprenant reste le timing : le suspect, âgé de 24 ans et identifié sous les initiales G. S., venait tout juste de sortir de la maison d’arrêt de Gagnoa, la veille à 16h, après avoir purgé une peine précédente.
Moins de 24 heures plus tard, il se retrouve de nouveau entre les mains des autorités.
Retour en détention
Après son interpellation, G. S. a été reconduit à la maison d’arrêt de Gagnoa en attendant les procédures judiciaires.
Une affaire qui relance les interrogations sur la récidive rapide et la réinsertion des jeunes délinquants dans la région.
Avec 60 % de sa population âgée de moins de 25 ans, l’Afrique possède un atout stratégique unique : sa jeunesse. Mais pour transformer ce potentiel en moteur de croissance, il est indispensable de connecter ces jeunes aux technologies numériques et à l’intelligence artificielle.
D’ici 2030, l’Afrique subsaharienne pourrait créer plus de 230 millions d’emplois liés au numérique. Cependant, le continent fait face à un double défi : près de 900 millions de personnes restent encore hors ligne et des millions d’autres, bien que connectées, n’utilisent pas les outils numériques par manque de compétences ou de ressources.
Combler la fracture numérique n’est pas un luxe, c’est une nécessité sociale et économique. La numérisation permet d’élargir l’accès à l’éducation, à la santé, aux services financiers et aux marchés. Elle crée des emplois, réduit les inégalités et stimule la productivité. Des initiatives telles que l’arrivée de câbles sous-marins et le déploiement de l’internet mobile haut débit ont déjà montré leur impact positif sur les revenus et l’insertion professionnelle dans plusieurs pays africains.
Des exemples locaux inspirants existent. Au Bénin, plus de 250 services publics sont accessibles en ligne, 68 communes sont connectées à la fibre optique et la couverture mobile atteint 92 % du territoire. Des programmes de formation ont permis à des milliers de jeunes de développer leurs compétences numériques. Ces réussites doivent devenir la norme dans toute la région afin de garantir une inclusion numérique durable.
L’intelligence artificielle comme levier de croissance
Le marché africain de l’IA, estimé à 2 milliards de dollars en 2025, se développe grâce aux startups et aux applications adaptées aux besoins locaux. Le Bénin, par exemple, utilise l’IA pour améliorer l’agriculture, la santé et l’éducation, incluant un modèle de reconnaissance vocale en langue fon pour les populations rurales. Pour amplifier ces innovations, il faut investir dans l’enseignement des STIM, renforcer les infrastructures et établir des cadres réglementaires favorables.
Vers un marché numérique unique
La Stratégie de transformation numérique de l’Union africaine (2020-2030) vise à harmoniser les marchés numériques, stimuler le commerce électronique et faciliter les paiements transfrontaliers. Le marché de l’e-commerce africain, évalué à plus de 50 milliards de dollars en 2024, devrait croître de 10 % par an. Connectivité, flux de données transfrontaliers et cybersécurité sont des priorités pour concrétiser ce potentiel.
Le sommet régional sur la transformation numérique, prévu à Cotonou les 17 et 18 novembre 2025, sera l’occasion de renforcer la collaboration entre gouvernements, secteur privé, société civile et jeunesse pour construire un écosystème numérique dynamique, créateur d’emplois et moteur de croissance.
L’Afrique a le talent, l’énergie et l’ambition. Il est temps de libérer ce potentiel numérique pour bâtir un continent inclusif, innovant et prospère.
Romuald Wadagni
Ministre d’État du Bénin, Ministre de l’économie et des finances
Ousmane Diagana
Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale
Cette réforme redessine l’architecture institutionnelle du pays, avec une mesure phare : l’allongement du mandat présidentiel, désormais fixé à 7 ans renouvelable une seule fois, contre 5 ans précédemment. Les mandats des députés, maires et conseillers communaux sont également prolongés à 7 ans, une harmonisation destinée, selon les promoteurs, à améliorer la cohérence des politiques publiques et à réduire la fréquence des scrutins.
Un Sénat pour équilibrer le jeu politique
Autre évolution de taille : la création d’une seconde chambre parlementaire, le Sénat. Présenté comme un organe de stabilité et d’arbitrage, il aura pour mission de :
renforcer la continuité de l’État,
promouvoir un débat politique structuré et contradictoire,
encourager des pratiques politiques axées sur l’intérêt national,
veiller aux libertés publiques, à la gouvernance et au développement durable.
Les partisans du texte voient dans cette chambre haute un outil destiné à consolider la démocratie et à prévenir les crises politiques récurrentes.
Une “trêve politique” entre les élections
La réforme introduit également une innovation notable : une période de trêve politique entre les cycles électoraux. Cette pause obligatoire vise à apaiser le climat partisan, offrir plus de sérénité aux institutions et favoriser une meilleure mise en œuvre des politiques publiques.
Dernières étapes avant l’entrée en vigueur
Avant de devenir pleinement effective, la Constitution révisée devra encore franchir plusieurs étapes :
le contrôle de constitutionnalité,
la promulgation par le Président de la République,
puis sa publication au Journal officiel.
Une fois ces formalités accomplies, le Bénin ouvrira une nouvelle ère institutionnelle, marquée par une gouvernance plus longue, une nouvelle chambre parlementaire et un calendrier politique réaménagé.
]]>Le match a débuté sous haute tension. Le Cameroun, réputé pour sa solidité défensive, a été mis à l’épreuve dès les premières minutes. La RDC a pris le contrôle du ballon et imposé un rythme soutenu, forçant le bloc camerounais à rester en retrait. « La première mi-temps a été compliquée, nous étions trop passifs et nous avons perdu des ballons importants », a reconnu l’entraîneur camerounais Marc Brys.
À la pause, le score était serré, mais les ajustements tactiques apportés par la RDC ont fait la différence en seconde période. L’équipe congolaise est passée à un jeu plus offensif, exploitant les espaces laissés par les Lions Indomptables et concrétisant ses occasions.
Malgré la défaite, Brys a salué l’engagement de ses joueurs : « Ils ont donné le maximum sur le terrain, mais certains moments clés ont été manqués. Nous devons apprendre de cette expérience et nous concentrer sur les prochains défis. »
Du côté de la RDC, l’euphorie est palpable. Cette victoire est perçue comme un véritable tournant dans la campagne de qualification, renforçant la confiance et la détermination des joueurs. Les supporters congolais célèbrent déjà un exploit historique qui pourrait ouvrir la voie vers le Mondial 2026.
Ce choc inattendu rappelle une fois de plus que dans le football, rien n’est jamais acquis. La RDC continue son parcours avec ambition, tandis que le Cameroun doit digérer cette élimination et réfléchir aux leçons à tirer pour l’avenir.
]]>Dans une interview de 2002, Trump déclarait : « J’ai connu Jeff depuis quinze ans. Super type. Il aime aussi les belles femmes… même très jeunes. » Cette formule révélait déjà la proximité et les zones d’ombre de leur relation : soirées à Mar-a-Lago en Floride, vols sur le jet privé d’Epstein, et apparitions communes dans les milieux les plus huppés.
Selon plusieurs enquêtes, leur amitié s’est brisée vers 2004, après un différend concernant une propriété à Palm Beach. Depuis, leurs liens se sont complètement rompus.
Lorsque Epstein a été arrêté pour trafic sexuel de mineures, Trump a affirmé avoir « coupé les ponts depuis longtemps » et assuré qu’il « n’était pas fan » de lui.
Malgré les spéculations, aucune preuve publique ne relie Trump aux crimes d’Epstein. L’affaire illustre néanmoins les dérives et les compromissions des cercles de pouvoir où prestige et scandale se côtoient souvent.
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