Dans la nuit du 21 novembre, le pensionnat St. Mary, situé à Papiri dans l’État du Niger au Nigeria, a été la cible d’une attaque armée. Près de 200 élèves ont été enlevés par des hommes non identifiés, semant la panique parmi les familles et la communauté locale.

‎L’attaque a eu lieu aux alentours de 2 h du matin, selon la police. Rapidement, des unités de sécurité, comprenant police et soldats, ont été déployées sur les lieux pour tenter de retrouver les jeunes disparus.

‎Le secrétaire du gouvernement de l’État du Niger, Abubakar Usman, a exprimé sa condamnation et rappelé qu’un avis avait été émis pour fermer certains internats dans des zones à risque. Il reproche à la direction de St. Mary d’avoir repris les cours malgré les recommandations, mettant ainsi les élèves en danger.

‎Du côté de l’Église catholique, la détresse des familles est immense. Le porte-parole Daniel Atori a rencontré les parents pour les rassurer et assurer que toutes les mesures étaient prises pour ramener les enfants en sécurité. Des responsables religieux locaux ont également appelé à la vigilance et à la solidarité.

‎Face à la recrudescence des enlèvements d’élèves, le gouvernement nigérian a renforcé la sécurité dans les établissements scolaires et insiste sur le respect strict des consignes pour éviter de nouveaux drames.

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