À un mois et demi de la présidentielle du 28 décembre, le climat politique se crispe à Bangui. L’opposant Anicet-Georges Dologuélé, président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA) et ancien Premier ministre, a dénoncé ce 10 novembre le rejet de son certificat de nationalité par la justice, estimant être victime « d’un acharnement politique ».

Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, Dologuélé affirme avoir renoncé à sa nationalité française pour se conformer à la Constitution de 2023. Il dénonce « des manœuvres illégales guidées par la peur et la haine », accusant le pouvoir de vouloir l’écarter de la course. Lors d’une conférence de presse, il a réaffirmé ses origines centrafricaines et mis au défi ses détracteurs « de prouver à leur tour qu’ils sont de vrais Centrafricains ».

L’opposant critique également la fuite d’une pièce de son dossier, retirée puis annulée par le ministère de la Justice. Il accuse l’exécutif d’interférer dans les affaires judiciaires pour « protéger les intérêts d’une poignée de prédateurs ».

Le Conseil constitutionnel, saisi du dossier de candidature de Dologuélé, doit rendre sa décision finale le 16 novembre.

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