Le Parlement israélien a adopté lundi 10 novembre, en première lecture, une proposition de loi visant à instaurer la peine de mort pour les personnes reconnues coupables d’attentats anti-israéliens. Le texte, soutenu par le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben-Gvir, a été approuvé par 39 voix contre 16.
Présentée par une députée du parti d’extrême droite Otzma Yehudit, la mesure prévoit que tout individu tuant un citoyen israélien « par haine ou hostilité envers l’État d’Israël ou le peuple juif » puisse être condamné à mort. La formulation exclut de fait les Israéliens auteurs de violences contre des Palestiniens.
Ben-Gvir a salué un « pas historique » et affirmé que « tout terroriste doit savoir qu’il ne sortira pas vivant ». À l’inverse, l’Autorité palestinienne a dénoncé une loi « raciste » destinée à « poursuivre le génocide » et le Hamas a parlé de « violation flagrante du droit international ».
En Israël, la peine capitale n’a été appliquée qu’une seule fois, en 1962, contre Adolf Eichmann, responsable nazi du génocide des Juifs. Le texte doit encore être voté en deuxième et troisième lectures pour devenir loi.






