À Madagascar, les nouvelles autorités intensifient leurs mesures à l’encontre des responsables de l’ancien pouvoir. Après l’ex-président Andry Rajoelina et son Premier ministre Christian Ntsay, l’ensemble des anciens ministres, hauts fonctionnaires et plusieurs diplomates sont désormais frappés d’interdiction de sortie du territoire.
Ces décisions, en vigueur depuis fin octobre, s’accompagnent de plusieurs limogeages, notamment au sein du corps diplomatique et des directions stratégiques comme les douanes et les impôts. Des perquisitions ont également été menées chez d’anciens proches du chef de l’État, dont Naina Andriantsitohaina, ex-ministre de l’Aménagement du territoire.
Selon le gouvernement actuel, ces mesures visent à garantir la disponibilité des anciens responsables pour d’éventuelles enquêtes judiciaires. Deux interdictions ont toutefois été levées, sans précision sur les motifs.
Les nouvelles autorités rejettent toute accusation de règlement de comptes politiques et affirment agir dans le cadre d’une politique de « tolérance zéro » contre la corruption et les détournements de fonds publics.






