Six journalistes nigériens ont été inculpés lundi 3 novembre pour des infractions liées à la loi sur la cybercriminalité. Trois d’entre eux Ibro Chaibou (Radio Télévision Saraounia), Youssouf Seriba (Les Échos du Niger) et Oumarou Kané (Le Hérisson) ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Kollo. Les trois autres, dont Moussa Kaka, directeur de la RTS, bénéficient d’une liberté provisoire.
L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) et Reporters sans frontières (RSF) ont dénoncé ces poursuites, réclamant la libération immédiate des professionnels.
« Ces inculpations portent atteinte à la liberté de la presse et à l’image du pays », a déclaré Josué Blaise Mbanga Kack, vice-président de l’UJPLA.
RSF estime de son côté que « la publication d’une simple invitation à un événement public ne saurait troubler l’ordre public » et dénonce une volonté des autorités militaires de restreindre l’espace médiatique.






