Le procès très attendu de l’ex-première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, et de son fils Noureddin Bongo Valentin débutera le 10 novembre prochain devant la Cour criminelle spéciale de Libreville.
Poursuivis pour détournement de fonds publics, blanchiment de capitaux et autres infractions économiques, les deux accusés, actuellement installés à Londres, ne seront pas présents à l’audience. Leurs avocats, lors d’une conférence de presse en ligne, ont dénoncé une procédure « politique » et « biaisée », assurant que leurs clients n’avaient jamais été officiellement convoqués.
En réponse, le procureur général près de la Cour de cassation, Eddy Minang, a confirmé la tenue du procès et rejeté les accusations. « Les faits ont été commis à Libreville et les procédures respectent la loi », a-t-il déclaré, précisant que les prévenus seront jugés par contumace conformément au code de procédure pénale.
Ce procès marque une nouvelle étape dans la vaste opération anticorruption engagée depuis la chute du président Ali Bongo Ondimba en août 2023.


 
			



