Le président de la transition, le général Assimi Goïta, a procédé à un vaste remaniement dans la hiérarchie militaire malienne. Trois hauts gradés ont été limogés et remplacés, dans un contexte marqué par des difficultés persistantes sur le terrain face aux groupes jihadistes.
Le général Toumani Koné, ancien chef du théâtre des opérations à Sévaré, devient le nouveau chef d’état-major de l’armée de terre. Connaisseur aguerri des zones de conflit, il est réputé pour sa connaissance fine des chefs du Jnim, le principal groupe jihadiste actif dans le pays.
Deux autres nominations renforcent l’état-major : le général Élisée Jean Dao, ex-ambassadeur du Mali en Chine et au Gabon, devient chef d’état-major général adjoint, tandis que le général Sambou Minkoro Diakité prend la tête de la sécurité militaire.
Ces changements traduisent la volonté du pouvoir de redonner un nouvel élan à une armée mise à rude épreuve. Sur le terrain, les combats se poursuivent et un blocus imposé par les jihadistes sur le carburant continue d’affecter durement les populations.